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mercredi, mai 7, 2025
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Ile de Nosy-Be : Tributaire du tourisme

Suite aux fermetures successives, ces dernières années, des différentes activités industrielles, les habitants de l’île ont dû trouver de nouveaux emplois. A tel point qu’aujourd’hui les revenus de la majorité des habitants sont issus du tourisme.

Rhumeries, pêcheries, exploitations de cannes à sucre, il ne reste plus grand-chose du glorieux secteur industriel de Nosy-Be, hormis quelques exploitations d’ylang-ylang et des distilleries. Malheureusement, de nombreuses personnes sans emploi sont l’inévitable conséquence de ces fermetures en série. L’illustration la plus flagrante concerne l’exploitation des cannes à sucre. Nul besoin de rappeler la gestion désastreuse de la SIRAMA qui a entraîné sa chute et laissant du jour au lendemain plus de 3 000 personnes sans revenus fixes, il y a une dizaine d’années. Pourtant, la vie continue, il faut donc se reconvertir, essayer de trouver de nouveaux emplois. A l’heure actuelle, la source de revenus principale pour les habitants de l’Île aux parfums n’est autre que le tourisme.

Secteur du tourisme. Nosy-Be reste une des destinations à Madagascar les plus prisées pour les Vazaha. De nombreux Italiens et Français y viennent passer des vacances ou décident de s’y installer. Dès lors, le tourisme est paru comme une source de profit inébranlable. Mais aujourd’hui, la réalité est bien différente : « Nous vivons presque tous du tourisme. Mais malheureusement depuis 2013 et la mort des deux Vazaha, il y en a moins. Il n’est pas toujours évident de joindre les deux bouts », explique Jocelyn, chauffeur de taxi. La mort des deux Français combinée à une crise mondiale est la cause principale de cette diminution de touristes. Pourtant, on espère beaucoup de 2015 que le tourisme va reprendre, comme le rapporte Jules, guide à Nosy-Be : « De nombreux hôtels nous ont prévenus qu’il y aurait du monde cette année, on espère que cela sera le cas. La saison commence au mois d’avril » Le gouvernement malgache, conscient de cette situation avait promis de rouvrir l’usine de la SIRAMA, mais aujourd’hui on ne constate qu’un maigre avancement : « Ils ont planté quelques cannes à sucre, mais l’usine est encore très loin de redémarrer. »Il y a une grosse semaine de cela, le ministre de l’Industrie et du développement du secteur privé, Narson Rafidimanana, s’était rendu sur place et avait promis de relancer l’activité économique de la SIRAMA. L’affluence des touristes étant trop fortuite, une seconde activité économique sur l’île serait perçue comme un véritable ballon d’oxygène pour les résidents.

Stéphane Pierrard (stagiaire)

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