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samedi, juillet 12, 2025
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Iles éparses : Une commission mixte en place, selon Atallah Béatrice

Une commission mixte France-Madagascar est mise en place pour la mise en œuvre des résolutions des Nations Unies.

Les débats sont loin d’être clos. Les déclarations de l’ambassadrice de France Véronique Vouland-Aneini ont ouvert une brèche sur la question en marge de sa rencontre avec le maire d’Antananarivo Lalao Ravalomanana. Hier, la ministre des Affaires Etrangères Atallah Béatrice a révélé qu’une commission mixte France-Madagascar est mise en place pour la mise en œuvre des résolutions 34/91 et 35/123 des Nations Unies. « La diplomatie moderne est basée sur les négociations et le dialogue. D’ailleurs, ces résolutions vont dans ce sens en encourageant la France à engager des négociations avec Madagascar sur la gestion des îles éparses », a-t-elle expliqué. Avant de rajouter : « Ces résolutions étaient prises en 1979. Rien n’a été donc entrepris pendant 37 ans. Deux ans et demi après l’accession au pouvoir du président Hery Rajaonarimampianina, la commission mixte est mise en place pour faire bouger la situation. »

Médiation. Par rapport à la récente mission effectuée à Madagascar par l’émissaire de la SADC Joaquim Chissano, le chef de la diplomatie malgache de préciser : « Le président Joaquim Chissano est un envoyé spécial de la SADC. Il n’a pas effectué une mission de médiation qui était terminée avec la transition. La feuille de route a d’ailleurs prévu que la médiation cesse après l’élection du nouveau président de la République. Le président Joaquim Chissano était donc à Madagascar pour une mission de suivi-évaluation.» Interrogée sur la nomination de nos ambassadeurs à l’étranger, la ministre Atallah Béatrice a réitéré que cette nomination fait partie des prérogatives du président de la République. « Ces ambassadeurs et consuls incarnent l’image de Madagascar à l’étranger. C’est donc tout à fait normal que le président de la République évite la précipitation dans leur nomination. Il faut des hommes ou des femmes d’expérience, capables de relever le défi de la diplomatie économique », a-t-elle rappelé.

Recueillis par R. Eugène

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