
Ce parti revendique une mobilisation nationale pour la restitution de ces îles. Cet appel s’adresse notamment aux politiciens et aux simples citoyens.
Le parti Otrikafo n’a cessé de revendiquer la restitution des îles éparses à Madagascar. Cette fois-ci, ce parti, par le biais de son Secrétaire général Elia Rabevahiny, demande à Anosikely de répondre au Sénat français, notamment concernant ces îles. Il a ainsi remis, à cette occasion, une lettre émanant d’Otrikafo au Sénat malgache. Selon les explications de son Secrétaire général, le parti Otrikafo a également avancé des propositions concernant ces îles éparses. Et lui d’ajouter que ce sujet devrait faire partie de l’ordre du jour de la prochaine session de la Chambre haute tout en soulignant au passage la nécessité de mettre en place une commission mixte du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) pour se pencher sur ce point. Il se pose des questions, par ailleurs, face à l’inertie des tenants du pouvoir à ce sujet, et d’ajouter est-ce dû à la situation d’urgence sanitaire ? Toutefois, ce parti estime qu’il faudrait procéder à une mobilisation nationale en vue de la restitution de ces îles éparses. Toujours est-il que dans le temps, Didier Ratsiraka a réclamé aussi l’exécution de la résolution n°34/91 des Nations unies en date du 12 décembre 1979.
Rapport d’information. Faut-il rappeler qu’une délégation du groupe d’études du Sénat « Arctique, Antarctique et terres australes » rattaché à la commission des lois du Sénat français a effectué une descente dans les îles Europa, Bassas da India, Juan de Nova, Glorieuses et Tromelin. Un rapport d’information a été publié par ce groupe de sénateurs évoquant que « la souveraineté de la France est évidente, mais il convient de l’exercer avec la responsabilité, car c’est d’un bien commun de l’humanité qu’il s’agit ». Toutefois, le rapport d’information du Sénat français ne fait que renforcer la déclaration d’Emmanuel Macron de faire des îles Glorieuses une « réserve naturelle nationale (française) ».
Recueillis par Dominique R.