Ces petites îles constituent un litige territorial entre Madagascar et la France.
Comme il fallait s’y attendre, la Place de la Démocratie a été quadrillée par les forces de l’ordre tôt dans la matinée d’avant-hier. Ces dernières ont également pris position, au niveau de l’ambassade de France à Ambatomena. Force est cependant de constater que l’effectif des éléments de l’Emmo-Reg est largement supérieur par rapport à celui des partisans de la restitution des Iles éparses à Madagascar. L’on est en présence d’une petite manif en face d’une grande mobilisation des forces de l’ordre. Une centaine de manifestants en tout et pour tout, que ce soit du côté d’Ambatomena que du côté d’Ambohijatovo. Est-ce dû au manque de sensibilisation ?
Justesse. Malgré la présence massive des forces de l’ordre, les Solonavalona Andriamihaja, Joseph Yoland et Andrianjaka Rajaonah sont descendus, vers 10h, à Ambohijatovo. Soulignons, au passage, l’absence d’Alain Ramaroson, lors de cette manifestation. D’entrée de jeu, les dirigeants du mouvement pour la restitution des Iles éparses ont essayé d’expliquer aux forces de l’ordre la justesse de leur revendication. Ces dernières ont, toutefois, refoulé les leaders du mouvement du côté de Handicap international. En même temps, l’on sentait l’odeur de la poudre de gaz lacrymogène pour disperser la foule.
Résolution. Faut-il rappeler que les Iles éparses sont des petites îles du Sud-Ouest de l’Océan Indien situées autour de Madagascar ? Elles sont composées notamment de l’île Europa, Bassas da India, l’île Juan de Nova, les îles Glorieuses, et de l’île Tromelin, cette dernière étant la seule située hors du canal du Mozambique. Toujours est-il que les Nations-Unies ont reconnu l’appartenance des îles à Madagascar, notamment dans sa résolution 34/91 de la 34e session de l’Assemblée générale du 12 décembre 1979.
Dominique R.