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mardi, mai 13, 2025
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Ils ont fait le buzz…

Les responsables au niveau de la Police Nationale sur l’ouverture d’une enquête concernant l’affaire « Tahisy ».

« Tahisy », la « Cosette » malgache 

Depuis les Barea de Madagascar, aucune affaire n’a autant bouleversé les réseaux sociaux malgaches . Nous voulons parler de celle de la défunte « Tahisy ». Une mère qui aurait, selon les premières explications, perdu son enfant en accouchant. Une mère qui aurait souffert de   mille tourments. Plus tard, les versions ont connu des ramifications telles qu’on devrait aboutir à celle qui est  vraie. Actuellement, des milliers de « facebookeurs », dont  certains se  vantent  de faire partie d’ un 7è ou 8è pouvoir, restent sur leur faim . Quoi qu’il en soit, cette affaire mérite justice et vérité. A en croire, les  forces de l’ordre et une association reconnue, cela ne saurait tarder. Des enquêtes sont ouvertes.

Quand on parle de  drame à la « Cosette » des temps modernes,  on peut dire que l’affolement de facebook n’a jamais atteint un tel paroxysme jusqu’à maintenant.  Il y a au moins cinq commentaires sur le fameux « post » toutes les  secondes. En  moins de  quatre heures, il y a eu  plus de 4 500 réactions, plus de deux cent  partages», mais la plupart  de celles-ci sont des menaces, des injures, des propos ironiques … incriminant le « mari » de la jeune défunte. A voir le profil numérique de ce dernier, il n’a pas aussi apparemment  arrangé son cas. Générant une colère collective donc, faite de récupération d’informations « privées » rendues publique par son propriétaire.

Le mari, un gamin de 17 ans, s’affichant avec des billets de banques, un scooter, des bières… Bref, la belle jeunesse normale. Une jeune femme, issue d’une famille modeste… Les deux se seraient aimés. Et au final, une fin tragique. C’est à  se demander si cette affaire ne montre  pas  que notre société, avec sa morale, sa pensée et  sa vision du monde… n’est pas  en train de s’essouffler. Auprès du peuple numérique, et  ce qui  se  déroule  actuellement est la cause d’une grande frustration collective. D’un point de vue macroscopique, la soif de vérité et de justice est sans doute un besoin naturel. Comme une évidence, elle  est  inscrite dans les gènes de l’humanité, quand   bien  même elle  est  numérique.

Maminirina Rado

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