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lundi, juillet 7, 2025
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Ils ont fait le buzz…

Le boom des rhums arrangés, en l’occurrence des produits de consommation faits maison, a été dans le sillage du marché en ligne. (crédits photos : Koragna)

Les vendeurs en ligne ont failli risquer gros

Le 6 août, une annonce tirée d’une émission télévisée a été publiée sur les réseaux sociaux, comme quoi, dans son bon droit de serviteur, sans être asservi du peuple « mpiasam–bahoaka » comme on dit, les ventes en ligne et les publications commerciales sur « Facebook » seraient passibles de sanction.

Ainsi, il fallait s’y attendre. Cette déclaration émanant du Directeur général des impôts a été accueillie par un véritable tollé. « Vous ne créez pas d’emploi et vous allez emprisonner ceux qui saignent des quatre veines pour trouver de quoi vivre. Votre cupidité vous pousse à exploiter les petites gens. Il est avéré ici que, décidément, les caisses de l’Etat sont vides ! ».

« Réhabilitez les routes, baissez le prix de l’essence, baissez le prix du riz, etc, et nous, les vendeurs en ligne, paierons les taxes ». Et c’est là que le dicton, la « masse a rarement raison » prend tout son sens. Un internaute lucide a sorti une autre publication, stipulant que « le ministère du Commerce avait sorti une fiche technique d’encadrement sur les ventes en ligne, et que celles sur les réseaux sociaux n’étaient pas concernées ».

Tout est dit, mais l’eau de la jarre a déjà été versée. En particulier sont visées les ventes d’armes, d’animaux, là il faudrait demander l’avis des cynophiles, de produits pour adultes, pas besoin de détails et des services sexuellement suggestifs. Par ailleurs, ceux ou celles qui veulent vendre leur rhum arrangé, un smartphone, un livre de cuisine, etc ; c’est à eux ou à elles, le ciel et Facebook de s’entendre.

À se demander si l’Administration n’a pas encore tiré des leçons de « Facebook ». Dès qu’une publication complètement anti-sociale sort, c’est vraiment la débandade. Chacun et chacune y va de son petit règlement de compte envers le « système ». Il faudrait sans doute des semaines pour que l’opinion se ravise et comprenne qu’elle s’est trompée dans la précipitation.

Quoi qu’il en soit, la concurrence du marché en ligne commence à gagner des parts de marché dans le pays. Cela a commencé sur « Facebook » lors d’une vente de quartier. Puis, cela a évolué en vente urbaine. Aujourd’hui, certains vendeurs arrivent à couvrir le territoire national. La distribution et la consommation seront, un de ces quatre, les pourvoyeurs de milliards dans quelques années.

Il suffit de demander à « Sieur Edmond », le concepteur de l’ED 1.

Maminirina Rado

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