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lundi, juillet 7, 2025
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Ils ont fait le buzz

Le vieil “héros” Henri Rakotoarisoa, loin d’avoir la tête d’un Al Capone, mériterait donc la mort.

Décès

Henri Rakotoarisoa désormais l’ange gardien des forêts

Grand bruit sur le web, le vieux Henri Rakotoarisoa d’Antsampandrano Ankazondandy de la commune rurale de Mangarivotra a été assassiné de manière bestiale, le 2 juin. Le mobile serait sa position protectrice et ses alertes fréquentes de la destruction des forêts dans sa région, causée par la coupe illicite de bois précieux.

Menant, à l’âge d’être à la retraite, une organisation non gouvernementale dénommée “Mialo”, ses actions l’ont déjà menées devant les tribunaux et en prison. Ce crime défèque donc sur les valeurs essentielles du malgache. Où les aînés, les anciens, méritent le respect suprême, puisque porteur d’une certaine expérience.

Où la nature a toujours été cette bienfaitrice insaisissable, pourvoyeur des besoins quotidiens, richesse médicinale mais aussi dévastatrice à certain moment. Par exemple, grâce à la Covid-19, une grande partie de la population s’est orientée vers les feuilles vertueuses.

Des chercheurs éminents ont estimé ainsi les raisons de l’atténuation de la propagation du virus en Afrique, grâce aux apports de la nature. Un héros de la trempe d’Henri Rakotoarisoa connaît pertinemment les bienfaits d’une forêt. D’où la nécessité de la préserver. Quitte à le payer de sa vie. Des actes que même les activistes et influenceurs les plus virulents du moment n’oseraient peut-être jamais entreprendre.

Alors, sur “Facebook” les réactions sont unanimes. “C’est la loi dans un pays corrompu”. “Ce grand-père est mort en martyre”. “L’ère des mafias, l’ère de l’impunité”. “Madagascar, l’enfer sur terre”. “Mort pour l’amour de la terre de ces ancêtres”. “À Madagascar, tous ceux qui cherchent la justice meurent”.

Voilà comment est traité un juste à Madagascar”. “Que son âme repose en paix”. “Je te plains Ô justice”. “Les gens épris de justice nous sont incompatibles”. “Si j’étais un de ses proches ce serait œil pour œil”. Ce n’est pas le seul fait survenant dans le district de Moramanga, surtout dans la commune d’Andasibe.

Cet acte tend à faire penser que les petites gens, les malgaches du quotidien, les simples citoyens… seraient considérés comme des “chiens”, des “excréments”, des “esclaves”, des “moins que rien”… par le système dominant actuel.

Maminirina Rado

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