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lundi, septembre 16, 2024
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Ils ont fait le buzz…

Majunga la meurtrie

La ville de Majunga devient la capitale de l’insécurité à Madagascar, d’autant que les quartiers comme Petite Plage sont devenus le terrain de chasse privilégié de ces bandes armées de fronde et d’armes blanches. Vu sur Facebook, la vindicte populaire prend de l’ampleur dû au ras-le-bol des citoyens. Les bandits auraient propagé des tracts de terreur dans plusieurs quartiers de la ville. Le phénomène semble peu évoqué, mais quand les périodes de vacances approchent, la cité des Fleurs connaît des pics d’insécurité. Comme pour dissuader les vacanciers. 

Pommes coincées

Les images du « marché au pomme » d’Antsampandrano Antanifotsy et selon lesquelles, le kilo de ce fruit s’achète à 500 ariary sont ahurissantes. Le mauvais état des voies de communications routières empêcherait les paysans planteurs de bénéficier du fruit de leur travail. Les pommes seraient extrêmement, voire impossible, à écouler sur les grands marchés. Cela aussi veut dire, que les collecteurs pourraient profiter de cette opportunité de marchandise facile. 

Un spectre voyou

Ce fantôme est devenu viral dans tout le nord–ouest malgache. La semaine dernière, plusieurs pères de famille se sont plaint d’un « individu » qui entrait sans frapper dans les habitations pour chercher leur femme. S’il ne trouvait pas leur femme dans la maison, il violentait les occupants. Au fil des jours, une publication sur Facebook a mentionné qu’il s’agissait d’un spectre tabasseur muet mais sachant lire. Les riverains ont donc commencé à écrire sur leur porte : « Ta femme n’est pas ici mais à Mampikony ». On se croirait presque du temps des sept fléaux d’Egypte.   

Comm’ vs vraie politique

Ces périodes pré–électorales de 2023 semblent ne pas déroger aux autres années, surtout avec l’ère du numérique. Sur les réseaux sociaux, la politique est assimilée à de la comm’. Il faut l’admettre, autant chez les dirigeants que les simples politiques, dont les noms sonnent comme des potentiels candidats ou candidates. Actes sociaux, de compassion et de bonté sont maintenant tributaires du « selfie » de rigueur. A se demander si maintenir cette pauvreté du « bas peuple » est une bonne chose pour l’image des puissant(e)s. 

Maminirina Rado 

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