Premiers responsables
Le mauvais état des routes est loin d’être un simple buzz. Sur Facebook, il y a une semaine, un taxi-brousse de la coopérative Kopfmm s’est retrouvé les deux roues en l’air, non loin de Brickaville, sur la route nationale 2. Voilà les conséquences directes et palpables d’une politique à gesticulation concernant les infrastructures routières à Madagascar. S’il y avait mort d’homme, la première responsabilité incombait aux décisionnaires de l’Etat à tous les niveaux.
Le surréalisme routier à Madagascar
La route nationale 2 fait parler d’elle. La semaine du 24 juillet, des dizaines d’usagers se sont plaints sur les réseaux sociaux d’être restés bloqués sur celle-ci, toute une nuit, créant un bouchon de 5 km. Tout de suite après, une réunion ministérielle avec les principaux utilisateurs a été publiée sur Facebook. Et c’est devenu presque un spectacle comique, presque pathétique à Madagascar, pour certains responsables, les réunions d’urgence et les ateliers suite à un problème… sont peut-être synonymes de solution.
Petit peuple, petits consommateurs, petits business
Et dire qu’il y a une loi et des entités responsables de la protection des consommateurs à Madagascar, sur Facebook. Jeudi, deux gamins auraient succombé après avoir mangé des beignets. Un autre a été hospitalisé. On serait tenté de penser que dans la Grande Île, la protection des consommateurs n’est faite que pour couvrir les affairistes et ignorer le petit peuple. Il est nécessaire de rendre publics les résultats des analyses phytosanitaires sur les huiles, le riz, les pâtes, les biscuits, les sardines, la farine, les boissons hygiéniques etc. La qualité du carburant et des autres produits importés à Madagascar devrait aussi faire l’objet d’une même publication.
Maminirina Rado
