Bois de rose et compagnie
Des techniciens et spécialistes seront bientôt envoyés par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction ou CITES en vue de la supervision des « conditions d’utilisation intérieure et le commerce des stocks de ces bois » précieux. Ceux-ci comprennent le palissandre, l’ébène et le bois de rose. L’objectif est d’empêcher les trafiquants et les bois illicites de s’infiltrer dans le circuit international et national. Quelques années après la grande débandade de l’exploitation illicite durant la transition, avec l’embargo de 2017 imposé touchant le pays sur les bois précieux, les stocks se sont amoncelés. Voilà que le fameux « bois de rose » revient au-devant des réseaux sociaux.
« Kidnapping connection »
Un peu comme en Colombie ou au Mexique avec les puissants cartels de la drogue, le kidnapping suivi de demande de rançon est en train de devenir monnaie courante dans les contrées campagnardes de Madagascar. Des cas sont signalés chaque semaine sur les réseaux sociaux. Le phénomène commence à prendre une réelle ampleur nationale. Certains ont même feint d’être enlevés pour obtenir une rançon. L’Alaotra et Analamanga sont les régions les plus citées. Par contre, reste à savoir jusqu’où vont les ramifications de ces preneurs d’otage. Chez les gangs sud-africains, la connivence sous le sceau de la corruption avec des responsables judiciaires et de l’administration est souvent avérée.
Maminirina Rado