Jaojoby, le roi s’indigne
Depuis vendredi où la remise de distinctions honorifiques par le Ministère de la Culture a eu lieu, avec le Hasin’ny Kanto, le Roi du salegy fait parler de lui sur la toile. Déjà une publication qui « reprend » ses dires, de la déception avant tout, et beaucoup de ressentiment à cause de sa médaille. Jaojoby est ainsi repris partout, et porte tout haut ce que beaucoup pensent au fond d’eux, à cause de cette remise de médailles que trop peu de personnes comprennent. Depuis, tout est remis en question. Jaojoby, lui, préfère continuer son chemin et promeut déjà les prochaines apparitions au Jao’s Pub.
Macron et le Kwassa Kwassa
« Le kwassa kwassa pêche peu, il amène du comorien ». Ces propos du président Emmanuel Macron ont fait le buzz. Le kwassa kwassa, c’est un petit bateau qui transporte des migrants clandestins comoriens vers Mayotte. Une plaisanterie peut-être pour le chef de l’Etat, mais des propos choquants pour les Comores. Ainsi, le ministre des Affaires Etrangères des Comores, Mohamed Bacar Dossar, a demandé des excuses au chef de l’Etat ce lundi, après sa plaisanterie de mauvais goût sur les «kwassa-kwassa». Après ces déclarations, Emmanuel Macron et son homologue comorien Assoumani Azali se sont finalement entretenus au téléphone, convenant de « travailler dans un esprit d’apaisement et de confiance mutuelle », a-t-on indiqué dans la soirée l’Elysée.
Kidnapping et meurtres macabres
Depuis quelques semaines, les enlèvements et kidnapping font la Une de la presse. Enfants, mari, et surtout des personnes avec un fort pouvoir d’achat susceptibles de rapporter gros. C’est en tout cas ce que se disent les ravisseurs qui n’ont pas froid aux yeux, et ce, malgré les caméras de surveillance qui pourraient les trahir, et même en pleine journée. Des personnes trouvent la mort à cause de l’insécurité grandissante dans le pays, et la question de la sécurité nationale revient sur le tapis. Des « mpanendaka » aux kidnappeurs, personne n’est à l’abri du mal. Mieux vaut rester prudent.
Receuillis par Anjara Rasoanaivo