La guerre du « graphite ». Sur la plateforme X (ancien Twitter), à travers les portails dédiés à la finance, ça bouillonne, ça fait le buzz… La Chine vient récemment de « restreindre son exportation de graphite ». Déjà, le marché mondial tente de trouver des alternatives d’urgence, et Madagascar se trouve dans ce champ des possibles, des sûrs même. D’un autre côté, la société Tirupati Graphite a pu « lever un million de livres sterling », via des fonds privés sur des placements pour renforcer sa production. Hasard du calendrier ou anticipation après ce revirement chinois. Cela a fait l’effet d’une petite bombe. Les réactions des internautes, des sociétés américaines et européennes sur les réseaux sociaux ne se sont pas fait attendre. Madagascar peut être gagnant dans cette partie sauf que les communicants des acheteurs occidentaux cherchent, par les médias influents à leur solde, à dénigrer la stabilité politique malgache. D’après les spécialistes, leurs presses agissent ainsi pour pousser à la baisse les cours de ce matériau stratégique, qui risquent de connaître une hausse vertigineuse sur le marché. Puisqu’il est utilisé pour fabriquer les batteries des voitures électriques. Et nul n’ignore le basculement pressant des pays occidentaux vers cette énergie dans l’industrie automobile. Tout cela sur fond de guerre commerciale entre la Chine et les États-Unis. Le groupe indien Tirupati Graphite, coté en bourse à Londres, œuvre dans l’est du pays, à travers les projets Sahamamy et Vatomina. La question de la « double imposition », entre autres, permettra de savoir si les caisses de l’Etat, par ricochet le peuple en tant que bénéficiaire final, profiteront de cette manne probable. Un document consulaire anglais datant de 1912 estime à jusqu’à 95 % le taux de carbone dans le graphite malgache. Les avis divergent alors, les grands experts évaluent la qualité du produit malgache très élevée, d’autres non.
Maminirina Rado
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