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mercredi, février 5, 2025
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Ils ont fait le buzz…

Le règne du morbide

Accidents routiers et viols sur mineurs sont devenus le lot quotidien des « facebookistes » en quelques mois. Il ne passe pas une semaine sans qu’un fait concernant un  véhicule à quatre ou à deux roues, un individu pédophile, ne fasse réagir les utilisateurs et utilisatrices. Jusqu’à maintenant, Facebook reste l’outil le plus utilisé à Madagascar. À se demander si ce sont les routes, les conducteurs et conductrices, l’état mécanique des voitures ou d’autres raisons qui seraient à la source de ces sinistres. Ou, pour le cas des viols sur mineurs, si la pression sociale et économique est telle, que de nombreux adultes souffrent de plus en plus de graves problèmes sexuels et mentaux. Parce qu’il y a récurrence. Sur tout le pays, les accidents de la route et les agressions sexuelles se répètent. Et souvent, la répétition équivaut à un problème de société mais non d’individu. Inutile de se faire la leçon, de se prendre pour le sage au-dessus du lot. Dans l’effritement de la communauté, chacun a sa part de responsabilité. Mais d’autres en ont plus.

Rap pour l’eau potable de Masnadd

Masnadd est le rappeur engagé de ce mois de janvier, peut-être de ces dernières années même. Il habite à Ambohidrapeto, Antananarivo Atsimondrano, « fa izao izy efa Antananarivo tsy misy rano » littéralement, « maintenant elle est Antananarivo tsy misy rano ». Sa vidéo postée sur les réseaux sociaux où il rappe sur son désarroi par rapport aux trois mois durant lesquels la société fournisseuse d’eau et d’électricité Jirama n’a plus fourni de l’eau à son quartier. Alors, le ras-le-bol l’a poussé à mettre en rap son vécu. Le record de janvier avec les 1 400 partages, est énorme. Des réactions par milliers, son cri a trouvé l’oreille qui écoute. « L’eau n’arrive pas, par contre la facture ne manque jamais d’arriver/les 5 000 ariary d’impôt y sont bien visibles », scande-t-il en rimes. Il ne reste qu’à espérer qu’une solution soit trouvée pour les habitants de cette localité en périphérie de la capitale. C’est la première fois qu’un artiste ose, car il faut oser par les temps qui courent, vraiment parler des problèmes du quotidien surtout celui de l’énergie domestique. 

Maminirina Rado      

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