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mercredi, juillet 2, 2025
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Ils ont fait le buzz… : La boîte de Pandore des pervers sexuels est ouverte

Le 27 novembre, après avoir été violée, cette enfant de deux ans a succombé dans le quartier de Tanambao Montombe, à Toliara.

Des ressortissants français, seize selon les premières informations, sont impliqués dans des affaires de détournement de mineurs à Toliara. Mais aussi, des enfants de rue faisaient des attouchements à des petites écolières apeurées, au vu et au su de tout le monde, non loin du tunnel d’Ambohidahy. D’autres prédateurs sexuels se faisant pincer, dont les images sont diffusées sur les réseaux sociaux. Décidément, la boîte de Pandore est ouverte concernant les séries de viols, d’agressions sexuelles et autres perversions innommables, en ce dernier trimestre de l’année.

Chez les spécialistes du sujet, cette flambée des cas partout à Madagascar est due à une prise de conscience nationale. Fini le temps où la peur de l’opprobre suffisait à faire taire les victimes et leurs proches. Fini le temps où quelques têtes de zébus et la pression, dans certains cas des aînés, des « olo be » ou des notables, suffisaient à faire oublier les souffrances des petites abusées. Du Sud, du Nord, de l’Est, de l’Ouest et du centre, des vagues de dénonciation inondent « Facebook ». En réaction, la violence des propos des « facebookers » envers les coupables ne se décrit plus; si bien que le simple navigateur soit tenté de se demander ce qui se passait avant, il y a une année par exemple.

Quand cette prise de conscience généralisée n’était encore qu’une utopie, combien y avait-il de jeunes filles violées qui n’ont jamais vu leur tortionnaire dénoncé ? A se demander si dans le lot de ces violeurs se trouvaient des récidivistes tout heureux du mutisme de leurs victimes. Combien de fois ont-ils profité de ces innocentes sans aucune once de remord ? Au vu du nombre des récentes dénonciations, il suffit de faire un petit calcul pour avoir une projection du nombre des viols passés sous silence depuis.

Par simple truchement des chiffres, en un mois, il y a eu au moins 12 cas de viols et abus sexuels déclarés. D’un étalement sur une année, les cas atteindraient 144 mineures ou personnes vulnérables. Sans oublier les décès dus aux blessures et à la douleur durant l’acte. Alors, il suffit de multiplier ce dernier chiffre par dix pour avoir une petite idée de ce qui se serait déroulé pendant dix ans, soit 1 440 mineures violées et torturées. Parmi elles, il est difficile de concevoir qu’il y ait des bébés de trois mois à un an. Au train où vont les choses, les parents, que ce soit en ville ou dans les campagnes, vont vivre dans une constante terreur d’entendre un jour la pire des nouvelles.

Maminirina Rado

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