Les trois vols les plus importants entre la Thaïlande et Madagascar se tiendront entre le 28 novembre et 2 décembre. Selon les sites web spécialisés, le pays asiatique s’apprête à retourner « 963 animaux » comprenant des lémuriens et des tortues à Madagascar. L’exemple parfait de la collaboration entre une nation à cheval sur ses principes, bien gérés et respectueux de l’environnement et une autre où règne le trafic, avec des responsables qui ne voient rien sous leurs yeux et s’en foutent complètement. Si l’on ne s’attache qu’aux feux de brousse annuels et les organisations non–gouvernementales à profusion sur la protection de l’environnement ici à Madagascar, toutes aussi inutiles apparemment sauf pour des communications médiatisées afin de rallonger les financements des bailleurs internationaux. Ces animaux de trafic ont été interceptés le 1er mai à Chumphon dans le sud thaïlandais. Ils ont été interceptés sur le sol étranger. A se demander comment 1 117 animaux vivants, des espèces en voie ou menacées d’extinction, aient pu passer les frontières aériennes ou maritimes malgaches. Le ministre de l’environnement Max Andonirina Fontaine devrait s’y rendre pour « superviser » l’envoi depuis la Thaïlande. Le comble de la démagogie et de l’incompétence serait des marques de gesticulation des autorités malgaches sur cette collaboration lors de l’atterrissage des avions avec ses cargaisons animales fin novembre à Ivato. Il serait plus intéressant de médiatiser le procès des « vrais » trafiquants si jamais, il y a eu arrestations sur le sol malgache.
Maminirina Rado