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jeudi, juin 5, 2025
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Ils ont fait le buzz : L’envers du décor, le sud de Gail Borgia

Les images des « mangeuses » de chutes de zébu captées par Gail Borgia de France 24 sur le terrain.

La dialectique de la pauvreté se diffuse également par une réflexion sur la richesse et la précarité. Sur les réseaux sociaux, les publications vidéos de la journaliste Gail Borgia ont actionné des mouvements argumentatifs portant sur des idéologies politiques, sociales, subjectives, etc. En fin de compte, il est maintenant temps d’admettre que Madagascar est un pays pauvre. Les réseaux sociaux l’ont suffisamment prouvé.

Comme s’il était presque inutile de débattre sur une quelconque véracité des faits, de s’attarder sur l’éthique du journalisme. Et si un jour les dieux de la vérité questionnaient, sous peine de décapitation, l’éthique de tous les secteurs d’activité de ce pays. Il faut maintenant poser les pieds sur terre. Quoi qu’on en dise, l’histoire a démontré que rechercher et dompter l’extrême dans les contrées sauvages de l’hémisphère sud a toujours été l’apanage de la civilisation occidentale.

Sur les réseaux sociaux, Gail Borgia a trouvé un soutien acquis à sa cause. Sur les réseaux sociaux, les communicants « des décisionnaires » ont tout fait pour attaquer son image et son discours. Au-delà, la reconversion énergétique commence à retrouver une urgence humaine, hélas, chez des mangeurs de chutes de cuir de zébu. Deux jours après la diffusion des vidéos de la journaliste, les réseaux sociaux des grands groupes de presse de l’étranger, surtout francophones, ont intégré le terme « changement climatique » dans le paradigme de la famine dans le sud.

Dans les années ’90, il y a eu une des pires famines que cette région ait connues, personne n’a crié à l’urgence climatique. Dès lors, les réponses des communicants « anti-Gail Borgia » se sont entachés à l’attaquer sur des considérations personnelles. Oubliant que la marche en avant du « soi-disant » changement climatique s’accompagne de communications et d’actions d’envergure mondiale, hors d’atteinte de leurs champs d’action. Simple, le business et les affres des « pesticides », utilisés depuis des lustres dans l’agro alimentaire, les ultra polluants, sont maintenant une inquiétude en Europe. Et Madagascar en utilise.

Maminirina Rado

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