Un viol sur mineure, puni d’une peine de deux ans et quelques brouettes, tandis que la destruction d’un bien public est sanctionnée de dix ans de réclusion. Ces deux décisions récentes de la justice malgache ont provoqué une vague d’indignation sur les réseaux sociaux.
Jugeant un système judiciaire bancal. Quelque part, les peines de la justice d’un pays correspondent aux valeurs érigées par celui-ci. Par exemple, en Chine, la corruption et la trahison méritent la peine de mort.
C’est pourquoi l’égalité des chances et l’amour de la patrie sont des valeurs fortes. Aux États-Unis, la liberté de parole et d’opinion est érigée en « principe directeur » de la société. Leur Constitution en a fait une de ses pierres d’achoppement, en dépit de certaines défaillances.
Sur ce cas de viol et de destruction de biens publics à Madagascar, toute interprétation est subjective, il est tout de même « anti-humanité » de ne pas essayer. Comme quoi, le bien commun aurait plus de valeur que la dignité et la vie humaine, surtout celle d’un enfant.
Et les sanctions des fautifs semblent le confirmer. Le tapage provoqué par ces deux décisions de justice, sur « Facebook », a même fait réagir le Syndicat des Magistrats de Madagascar (SMM). Poussées par cette vague numérique, des associations essayeraient de faire appel.
Maminirina Rado