Par la décision de Donald Trump et Elon Musk de démanteler l’Usaid, le vent a tourné. Pas de retour en arrière, ni de sentiments, même pour Madagascar, pays le plus pauvre du monde. Derrière tout ce tapage médiatique et médiatisé, des chiffres qui inquiètent sur le vrai rôle et l’utilisation des deniers publics par ces agences de « soft power » occidental. A ne citer que l’Usaid et ses milliards de dollars, l’Agence française de développement (AFD), le Scac, la Jica des Japonais et tant d’autres. Pour la partie inquiétante, l’audit d’Elon Musk a révélé le lien financier entre Usaid et Al Nosra, une organisation syrienne, classée terroriste. Sans oublier les opérations de propagandes et d’infiltration pour la favorisation du LGBTQIA+ dans des pays comme la Serbie et d’autres. S’engager dans les combats du LGBTQIA+ pouvait donc être source de financement pour les pays très pauvres comme Madagascar. Des investissements américains du soft power qui touchent même certains pays arabes. De quoi ravir les complotistes, voyant dans toutes les agences occidentales des chevaux de Troie du néo-colonialisme des valeurs. En dehors de la lutte contre la pauvreté dans des contrées comme la Grande Île, selon l’audit d’Elon Musk, les fonctionnaires américains ne se sont pas non plus privés de piquer dans la caisse. Soit une perte de plus de 100 milliards de dollars, envolés dans la nature et dans les poches des agents publics. Cette fois, le buzz a été international.
Maminirina Rado
