
Il est temps de se demander à quoi servent vraiment les réseaux sociaux. Rien qu’en trois semaines, voici une liste non exhaustive de ce que « Facebook » a livré aux internautes. Ces derniers étant toujours aussi friands de ces gâteries pour passer leur journée :
- Un européen de 65 ans aurait bénéficié d’une liberté provisoire après avoir été pris en flagrant délit dans un hôtel avec une mineure de 14 ans à Toliara.
- Une affaire d’écran plat où un ministre, sa femme, une société spécialisée dans la vente de matériels informatiques, des milliards d’ariary, et un organisme international ont été cités.
- Des détenus qui se sont fait la malle dans une ville du sud–est. Après une chasse à l’homme, plus d’une vingtaine de tués parmis eux.
- Une jeune femme déboussolée aux environs d’Andohatapenaka, dont un soi-disant employé du tribunal aurait abusé. Ce dernier s’est fait épingler.
- Dernièrement, un jeune connu à Analamahitsy et Ambatobe qui s’est fait passer pour une victime à cause de son physique, sur les réseaux sociaux. D’autres versions l’accusent d’inverser les rôles.
- Un professeur éjecté de son poste de ministre, revenant à son poste d’origine, félicité comme un héros par plus de 19 000 « facebookers » comme étant sorti par la grande porte.
- Un individu a heurté un motard, au By-pass. Ayant pris la fuite, il a pu être appréhendé. Se disant proche du pouvoir, il aurait levé la main sur un policier.
- Un enfant albinos de 12 ans enlevé par les « dahalo » dans les environs de Toliara, alertant sur des viols sur mineurs, des kidnappings d’albinos qui secouent la ville ces derniers temps.
- Une jeune pétillante demoiselle malagasy qui a fini par se suicider à cause des moqueries sur son poids, cela s’est passé à Madagascar au mois d’août.
- Le prix de la vanille qui est à son plus bas niveau actuellement, un chanteur de Sambava est maintenant la coqueluche de « Facebook » en chantant « Vidin’ny lavanila »
Dans l’ensemble, le drame du quotidien est plus amplifié grâce aux réseaux sociaux. Quoi qu’il en soit, la société malagasy semble de plus en plus être violente, nauséabonde, dévalorisée, déshumanisée… il faudra l’admettre, tôt ou tard.
Maminirina Rado