
La tortue soi-disant décédée dans une flaque d’eau au parc botanique et zoologique de Tsimbazaza a suscité plus de 6 000 réactions, plus de 1 000 commentaires et surtout 747 partages le 4 mars. Elle a généré un buzz énorme. Surtout chez ceux ou celles qui adorent les animaux et ont un lien spécial avec ce lieu. Il est fort possible que ce parc ait accueilli des millions de familles depuis son ouverture en 1925. Il est inscrit dans les gènes de la capitale et a vu plusieurs générations passées ses portes. Donc, quand une tortue, soi-disant, y meurt, sans doute pas la première bête à y perdre la vie si c’était le cas, la réaction des internautes est tout à fait logique. D’un coup surgit une flopée d’images, de souvenirs et de sensations.
La publication a servi d’alerte. Les « facebookeurs » et « facebookeuses » ont suivi. « C’est pas si difficile de nourrir des tortues sauf si vous préférez les cadavres !!! », réagit à chaud un utilisateur. Jusqu’à faire intervenir la ministre de l’Environnement à travers son compte « facebook » personnel. Cette information s’est avérée fausse,la bestiole est toujours fringante et bien nourrie. Quoi qu’il en soit, la réaction des internautes démontrent la place affective du parc Tsimbazaza dans leur représentation d’Antananarivo. Pour les commentaires, une impression générale en ressort : « le nombre des bêtes diminuent », regrette une partie des suiveurs. Pour dire que le parc de Tsimbazaza a perdu de sa magie d’antan.
Maminirina Rado