À vrai dire, il y a une différence entre une fille de 11 ans et de 16 ans. Une différence naturelle, visible et sensible, même pour un simple citoyen sans diplôme médical. L’affaire du viol de Sarah, un enfant de 11 ans, défraie la chronique Internet en France actuellement.
Les réactions des citoyens « cocoricos » sur les réseaux sociaux sont unanimes. « En France, les dealers de drogue prennent plus d’années en prison que les violeurs. Vive la justice française ». « Après, ça étonne qu’on fasse justice nous même ! ».
Bien que les faits remontent à 2017, alors que le violeur aurait eu 28 ans, la virulence des réactions révèle la frustration, les symptômes d’une perte de confiance envers le système judiciaire. Une justice biaisée selon les internautes, dépassée par la réalité du quotidien.
Pas comparable à celle de certains pays d’Afrique, minés par la corruption à toutes les échelles. Pré carré des personnalités du pouvoir, leurs familles et leurs amis de longue date. Une justice où les vols de poulets sont mieux traités que les trafics en haute sphère.
Où la masse en prend pour son grade dès un méfait accompli, mais quand l’élu d’un district ou d’un canton est dénoncé pour relation abusive sur une mineure, les arrangements se font entre gens soi-disant sensés. Comme l’adage le dit, « tout se règle dans le dialogue ».
La pauvreté aidant à accepter toute forme de dédommagement chez la victime et ses proches. À ce moment-là, dans certains pays africains, la justice a l’air de se dire qu’il a bien joué son rôle. Celui du spectateur averti.
Et voilà qu’aux dernières nouvelles, le violeur de Sarah a été condamné par le tribunal de Val d’Oise en France. Et que celui-ci fait appel des 8 années de prison ferme à son encontre. Alors, allez imaginer les commentaires des internautes sur les réseaux sociaux.
Maminirina Rado