S’agissait-il d’un acte prémédité où simplement d’un défi lancé aux forces de l’ordre ? Cette question se pose au vu des circonstances de cet acte de grand banditisme. Située à environ 1 km du barrage de contrôle gardé par la police nationale sur la RN1, dans la commune urbaine d’Imerintsiatosika, district d’Arivonimamo, la villa d’un particulier a été prise d’assaut par une bande composée de cinq individus, samedi en fin d’après-midi. La propriété en question, dont le propriétaire réside à Antananarivo, se trouve dans le hameau de Voarisoa, fokontany Fonenana, encore dans la commune urbaine d’Imerintsiatosika. La résidence est placée sous la surveillance d’un gardien et de sa famille. Vers 18 heures 30, équipés d’armes à feu et de couteaux, des malfaiteurs sont entrés par la force dans la localité. Une fois sur place, ils s’en sont pris au gardien. Pris au dépourvu, celui-ci a dû se soumettre aux exigences des assaillants qui en ont profité pour saccager les lieux. Une somme de 1 700 000 ariary, des ustensiles de cuisine composés d’une centaine d’assiettes et de cuillères, deux marmites, 25 kg de riz blanc et deux téléphones y ont été dérobés. Le pire est d’entendre que l’un des bandits est allé jusqu’à violer une adolescente de 15 ans qui n’est autre que la fille aînée du gardien. Selon les informations, les victimes n’ont pu alerter les forces de l’ordre qu’après le départ des prédateurs. C’était à ce moment que des éléments de la brigade de la gendarmerie d’Imerintsiatosika se sont rendus sur place pour constater les faits pour enclencher l’opération de poursuite. Évacuée d’urgence à l’hôpital, l’adolescente a reçu les soins nécessaires. La Brigade de gendarmerie est chargée de l’affaire.
T.M.