
Le projet nouveaux minibus à Tana risque de tomber à l’eau, vu que l’Etat ne fait rien.
Visiblement, pas de chance pour le projet de l’Union des Coopératives de Transport Urbain (Uctu) relatif à l’importation de nouveaux minibus à Tana. C’est le gel total.. Même si ce projet existe en deux versions, ou plutôt en deux options (A et B), aucune des deux ne semble avoir trouvé une issue jusqu’à maintenant. «Il faut avouer qu’il n’y a pas eu de changement pour les deux options. Je croix que cela dépend de la Politique Générale de l’Etat», se désole Bernardin Andriambinintsolomora, président de l’Uctu. Avant de dire: «De plus, j’ai entendu dire que certains députés s’y sont opposés, surtout pour l’option A où c’est l’Etat qui en est garant. Selon les informations que j’ai entendues, ils disent que c’est un projet un peu ambitieux si c’est pour Tana toute seule, car il n’y a pas que la capitale. Les autres ex-provinces veulent également avoir leur part. C’est ce qui a dû freiner le projet». En fait, à tout bien y penser, il est vrai que les locataires de la chambre basse qui représentent les autres endroits du pays auront du mal à accepter le fait que les lieux où ils ont été élus n’y auront pas accès. Ce qui constitue déjà un obstacle car rien ne pourra se concrétiser sans être voté par ces députés. Et que déjà avec le cas de Tana, l’Etat a du mal à s’en sortir. Du coup, ça coince!
Mêmes problèmes. En effet, à titre de rappel l’option A du projet a été déjà préparé pendant le régime de la Transition. Celui-ci consistait à importer 500 nouveau minibus pour remplacer les anciens taxi-be de la capitale. « En ce qui nous concernait, tout a été déjà prêt. Il suffisait seulement que l’Etat agisse vu que le ministre des Finances et du Budget de cette époque n’était autre que l’actuel Président de la République. Le choix des véhicules venait même de lui. Mais en vain», explique le numéro un de l’Uctu. En tant que garant, il devait appartenir à l’Etat de dédouaner et d’exonérer les véhicules. Mais décidément, rien. Par ailleurs, l’autre option semble également être pratiquement confrontée au même problème. Malgré tout, Bernardin A. ne se lasse pas d’interpeller les autorités quant à la concrétisation de ce projet. Mais en attendant, « on attend… ».
Arnaud R.