Déterminé. Le ministère de l’Economie et des Finances multiplie les initiatives pour une meilleure collecte de recettes fiscales. Le défi étant de faire en sorte que Madagascar sorte enfin du rang des pays africains à faible taux de pression fiscale.
C’est justement dans cette démarche d’amélioration du taux de pression fiscale qu’une étude sur les niches fiscales et parafiscales et les bonnes pratiques de taxation et de collecte des recettes fiscales et parafiscales relatives aux ressources naturelles a été menée.
Réformes
Initiée par le ministère de l’Economie et des Finances, à travers le projet d’appui à la mobilisation des recettes publiques, cette étude qui bénéficie de la collaboration du groupe de la Banque mondiale a été attribuée au consortium APEX et FTHM. L’objectif principal de l’étude étant d’appuyer la conception et la mise en œuvre de réformes visant à une mobilisation accrue de recettes fiscales et non fiscales pour soutenir la politique de développement du pays. A cet effet, l’étude évoque notamment un meilleur système de taxation des niches fiscales et parafiscales comme les mines, la sylviculture et la pêche. Il s’agira également d’améliorer les réformes fiscales et douanières déjà enclenchées au sein du ministère de l’Economie et des Finances.
Détermination
Un atelier de dissémination de cette étude sur les niches fiscales a eu lieu, hier au Centell Hotel Antanimena. La ministre de l’Economie et des Finances qui a marqué de sa présence cet atelier a affiché sa détermination à réaliser les réformes. Elle n’a cependant pas manqué d’insister sur la nécessité de protéger les couches défavorisées. Une manière de faire entendre que le système de taxation ne doit pas provoquer une hausse des prix des produits de première nécessité comme le riz. Un certain nombre de recommandations ont été élaborées dans cette étude. Nous en reparlerons.
R.Edmond