Un incendie d’une rare intensité a ravagé, dans la matinée du dimanche 26 octobre 2025, plusieurs habitations du fokontany d’Ankorondrano Ouest, à proximité de l’église catholique de Tsaramasay, dans le troisième arrondissement d’Antananarivo. Le feu, qui s’est déclaré vers 9h15, s’est rapidement propagé, attisé par les vents et la promiscuité des maisons, pour détruire entièrement 28 habitations, dont le Tranompokonolona du fokontany. Au total, 152 personnes se retrouvent sans abri, tandis que trois blessés ont été recensés et transportés à l’HJRA pour recevoir les soins nécessaires. Aucun décès n’est à déplorer. Selon les premières informations recueillies sur place, le sinistre aurait pour origine un réchaud à charbon dans une maison en bois située à l’intérieur du quartier. Les sapeurs-pompiers de la Commune Urbaine d’Antananarivo, épaulés par le Corps de protection civile de l’Armée malagasy, sont rapidement intervenus pour maîtriser les flammes, totalement éteintes vers 11h00. Les forces de l’ordre, dont le Commissaire Central de la Ville d’Antananarivo, le Commissaire du Huitième Arrondissement, le Chef du Poste de Police Avancé Ankorondrano, les éléments du Huitième Arrondissement et les éléments du Poste de Police Avancé Ankorondrano se sont immédiatement rendus sur les lieux pour sécuriser le périmètre et d’empêcher toute intrusion.
Ankorondrano Est
À peine quelques heures avant ce drame, un autre incendie s’était produit dans le fokontany d’Ankorondrano Est, dans la nuit du 25 octobre, touchant cette fois les quatre entrepôts des sociétés PROCARE et MFTP du groupe ZITAL, spécialisées dans la production de papiers toilette Winda, de serviettes hygiéniques TALIA et de flotteurs de pêche. Le feu s’est déclaré vers 22h45 et a été maîtrisé après plusieurs heures d’efforts, vers 4h20 du matin. Si aucun blessé n’a été signalé, les dégâts matériels sont considérables. L’origine du sinistre reste indéterminée.
Ces deux incendies successifs rappellent la nécessité de renforcer les mesures de prévention et de sécurité dans les quartiers densément peuplés de la capitale, particulièrement exposés aux risques liés aux installations domestiques précaires.
T.M.


