
Surprise ce vendredi soir, pour la famille du président du Masters, Alan Ramaroson, étant donné que le feu a commencé à ravager son domicile.
Consternation à Andoharanofotsy, tard dans la nuit du vendredi, la maison d’Alain Ramaroson a été ravagée par les flammes. Selon les témoignages de ses proches, vers 22h30 des fumées ont été aperçues dans la chambre à coucher du président. Le président du Masters et sa famille n’étaient pas dans ladite chambre à ce moment-là, car ils étaient en train de regarder la télé juste dans la chambre d’à côté quand ils ont senti une odeur qui sort de l’ordinaire. Ils ont compris tout de suite qu’il y a quelque chose d’anormal, comme on dit il n’y a pas de fumée sans feu, au sens propre comme au sens figuré. Et tout un chacun se demande si c’est un incendie criminel ou un accident.
Partis en fumée. En effet, certains disent que le feu est parti du bureau du président, d’autres affirment que c’était dans la chambre à coucher. Quoi qu’il en soit à l’étage supérieur, juste au-dessus du garage, outre les chambres, plus de 90% de ces biens sont partis en fumée. Sans compter les documents qui sont précieux pour le président du Masters. Et que le feu n’a été maîtrisé que vers deux heures du matin. Toujours d’après un des proches de l’ancien président de la commission Défense et Sécurité du CST, les sapeurs-pompiers de Tanjombato n’ont pas pu venir sur le lieu faute de matériel, il a fallu ainsi recourir aux sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Ces derniers n’étaient venus que vers une heure trente du matin.
Remarques. Entre temps, c’est le « Fokonolona » qui s’est dépêché sur place pour prêter main forte aux proches d’Alain Ramaroson. Mais ceux qui étaient sur place, lors de l’incendie, se demandaient sur la présence des éléments de l’Emmo-Reg qui étaient venus sur le lieu, juste après l’arrivée des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna. Mais finalement, ces forces de l’ordre ont dû quitter le lieu, juste après les remarques posées par les proches d’Alain Ramaroson en disant que c’est une propriété privée. Toutefois, ces hommes en treillis sont restés dans les alentours et l’on se demande si c’est pour assurer la sécurité sur le lieu ou c’est pour autres choses.
Dominique R.