Que se passe-t-il à la fin à la Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo? Bien que la situation ne soit pas encore complètement rétablie, suite au cambriolage du 2 novembre dernier, l’on vient d’apprendre que le bureau du Doyen de ladite Faculté a été également victime d’incendie, dimanche dernier. Malgré le fait que le bâtiment en question ait été mis sous surveillance des forces de l’ordre, les deux gendarmes qui sécurisaient les lieux n’ont rien pu faire face aux flammes qui prenaient de l’ampleur sous leurs yeux. Selon les explications, tout laisse croire que ce fut un incendie intentionnel, donc un acte criminel. Le brasier aurait commencé vers 1h 30mn du matin et n’a pu être maîtrisé qu’à environ une trentaine de minutes après l’arrivée des soldats de feux. « Nous les enseignants chercheurs, nous prenons tout cela pour des actes de terrorisme contre notre personne. Et pour nous, cela signifie également une tentative de perturbation des activités pédagogiques et les importantes missions de la médecine en faveur de la société », confie le Doyen de la Faculté de Médecine, Mamy Lalatiana Andrianarivo. Une conférence de presse a été donnée hier, dans la salle de conférence de cette Faculté, pour l’annonce de la nouvelle.
Sabotage. Fort heureusement, aucune feuille de copie des derniers examens n’a été brulée, selon toujours les explications. Cependant, tous ces incidents risquent d’avoir de très lourdes conséquence et sur l’administration de cette faculté, et sur les activités pédagogiques, et sur la vie estudiantine. En tout cas, ce qui est clair, c’est que cela revêt des actes de sabotage. Et selon nos sources, les malfaiteurs auraient déjà tenté de prévenir les responsables de la faculté quant à l’existence de ces actes de terrorisme si leurs revendications ne sont pas satisfaites. Mais de quelles revendications s’agit-il exactement? Nous ne sommes pas encore en mesure de donner des détails là-dessus. Pour le moment, l’on sait seulement qu’une enquête est déjà ouverte et l’affaire est entre les mains des autorités compétentes. Mais jusqu’ici, il n’y a eu aucun suspect. Pour leur part, les enseignants chercheurs réclament que les auteurs de ces actes criminels soient capturés au plus vite, et pénalisés en conséquence. Par ailleurs, ils font appel à la collaboration des parents d’étudiants pour mettre la main sur les auteurs de ces tragédies, et lancent un appel au calme aux étudiants.
Arnaud R.
