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vendredi, juillet 4, 2025
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Industrie extractive : bonnes perspectives pour le nickel

L’exportation du nickel d’Ambatovy contribue à la relance économique post-Covid. (Nickel)

Avec une tendance plutôt excédentaire prévue cette année, le marché mondial du nickel pourrait être marqué par une légère baisse des prix. Mais la situation actuelle arrange plutôt les affaires des pays exportateurs dont Madagascar.

La semaine dernière, le London metal exchange (LME), la bourse des métaux de Londres a affiché un cours de 21 500 USD la tonne de nickel, soit une hausse de 5% par rapport au cours précédent.

Excédentaire

De bonnes perspectives, en tout cas pour les pays producteurs, même si l’on s’attend cette année à une production excédentaire qui supposerait une baisse des cours. Dans un rapport publié en mai dernier, l’entreprise russe Norilsk Nickel a, par exemple, prédit pour cette année un excédent de plus de 100 000 tonnes. Cet excédent devrait se traduire par une relative baisse des prix. Certains analystes prédisent même une baisse des prix au premier semestre 2022. Tout comme la Banque mondiale qui table sur une baisse de 4% cette année. Une légère diminution qui, selon toujours les analystes, profitera au marché sur le long terme. Un marché marqué notamment par le phénomène de la transition énergétique où les constructeurs développent de plus en plus de batteries électriques nécessitant du nickel pour les véhicules électriques.

Avantageuse

Une situation avantageuse, en tout cas pour les pays africains comme Madagascar où le secteur secondaire est appelé à jouer un rôle de premier ordre pour la relance économique. Sur ce point d’ailleurs, la reprise de production de l’usine de nickel d’Ambatovy a été très salutaire pour l’économie malgache et continuera encore de l’être en 2022. Selon la loi de finance 2021, « Après une chute de -56,8% en 2020, l’Industrie extractive devrait rebondir en 2021 grâce à la reprise des exportations minières, notamment celles d’Ambatovy (croissance de 35,8% attendue en 2021). Par ailleurs, les engagements internationaux en faveur de la transition énergétique (notamment ceux des grands constructeurs automobiles qui projettent de produire majoritairement voire uniquement des véhicules électriques à l’horizon 2030) devraient booster les investissements pour l’exploitation de minerais, comme le graphite et le cobalt, nécessaires pour la fabrication des batteries des voitures électriques. Les exploitations de graphite, Vatomina et Sahamamy devraient produire 30 000 tonnes en 2022 et celle de Molo, avec une réserve estimée à 145 millions de tonnes, produirait 17.000 tonnes en 2023. L’industrie extractive devrait alors connaître une croissance de 19% en 2022 » De bonnes perspectives, en somme.

R.Edmond.

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