La Star dont son PDG Adjoint Emmanuel De Tailly entouré des neuf membres du Comité Directeur, a présenté mercredi son spot institutionnel aux responsables de la presse locale au cours d’un déjeuner organisé à l’hôtel Ibis Ankorondrano. Le film d’une durée d’une minute trente retrace, chiffres à l’appui, de façon très rapide, ce que représente les Brasseries Star à Madagascar. Il attire l’attention sur toute la fabrication de la bière, sa production et sa distribution. Le film donne aussi une idée des actions citoyennes de l’entreprise, les retombées fiscales sur l’économie et les impacts dont celui très important sur l’agriculture. En effet, sur les 10 000 tonnes de malt dont la Star a besoin chaque année pour la fabrication de la bière, 4 500 tonnes sont produites localement.
Développement. Le message que la Star a passé à cette occasion est que la Star contribue au développement du pays de façon très concrète. Elle est le second plus gros contributeur avec 100 milliards d’Ariary annuellement après Impérial Tobacco, selon Emmanuel De Tailly. A la demande du Chef de l’Etat, elle a racheté la NBM avec son actif et son passif de 20 millions d’euros. Cette opération a permis à la Star de récupérer une part de marché de 2,3 %. On se rappelle les guerres de tranchées fratricides entre ces deux sociétés à une époque. Mais la Star, fleuron de l’industrie, n’a pas moins quelques souhaits pour s’assurer un meilleur avenir. Son PDG Adjoint, un spécialiste de l’Afrique francophone, qui est depuis un an et demi à Madagascar, attire l’attention sur trois points importants.
Energie. Primo, la stabilisation du pouvoir d’achat. « Il y a une limite en dessous de laquelle, on ne peut plus inventer. Il faut que le marché arrête de se dégrader » de manière à ce que la rentabilité arrête aussi de suivre la tendance. Secundo, le taux de disponibilité de la Jirama est passé de 92% à 78 % pour les industriels d’après ses explications. Ces derniers sont obligés de compenser les 22% d’énergie avec du groupe électrogène, du gasoil ou du fuel à un coût qui est le triple de celui de la Jirama. Cela grève considérablement les prix de revient et diminue la rentabilité.
Infrastructures. Tertio, le PDG Adjoint de la Star souligne qu’il faut améliorer les ponts et les routes qui sont dans un état critique. Il a expliqué que depuis maintenant un an, la société subit les contraintes horaires et de poids sur les ponts de Kamory et du Betsiboka. Ainsi, les usines d’Antsirabe qui approvisionnent l’axe RN4 Mahajanga sont obligées de stopper et de décharger les produits avant le pont. De reprendre avec un autre camion pour atteindre Mahajanga et livrer les produits. Le surcoût que cela entraîne a atteint 100 millions d’ Ariary. Il est maintenant de 35 millions d’ ariary par mois après des aménagements. Bref, au-delà de toutes ces contraintes, la Star compte sur des stratégies internes. Le spot institutionnel visionné fait comprendre que les performances de la société lui assureront un bel avenir.
Z.R