La tenue du sommet à cinq fait naître l’espoir chez les 3 000 employés du groupe Tiko qui sont renvoyés dans la rue depuis le 26 janvier 2009. D’après nos sources, la réouverture des 9 usines de ce groupe figure parmi les priorités de son fondateur Marc Ravalomanana depuis son retour au pays. Des approches ont été déjà effectuées en 2014, à en croire le Directeur Général du Développement du Secteur Privé au niveau du ministère de l’Industrie, Raharison Miranarivo. Le fils Tojo Ravalomanana a adressé au ministère de l’Industrie, du Développement du Secteur Privé et des PMI/PME la demande de réouverture du groupe Tiko. Ce dernier a demandé en même temps une indemnisation suite aux dégâts qu’il a subis. La famille Ravalomanana a accepté de régler les arriérés fiscaux du Tiko envers l’Etat Malgache. Les employés du Tiko espèrent la réouverture de l’ancien empire économique de Marc Ravalomanana après le sommet du 13 janvier.
Création d’emplois. Si le groupe Tiko accepte de régler ses arriérés envers l’Etat, il n’y a plus aucune raison pour s’opposer à sa réouverture. D’ailleurs, le ministère de l’Industrie a déjà procédé à l’évaluation des dégâts subis en 2009. La balle se trouve désormais dans le camp de l’Etat Malgache. Les dirigeants actuels doivent faire preuve de volonté politique dans la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat (PGE) qui mise sur la création d’emplois pour booster le décollage économique de Madagascar. En tout cas, la réouverture des usines de Tiko entre dans le cadre d’une réconciliation économique que revendique une partie du peuple malgache.
R. Eugène