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jeudi, décembre 26, 2024
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INFA – Promotion Tsaravoatra : « Non à l’annulation de notre nomination!»

Ils sont 168 étudiants sortants de l’Institut National de la Formation Administrative d’Androhibe (INFA), faisant partie de la 25e promotion «Tsaravoatra», ayant été nommés Adjoints d’Administration de Catégorie IV le 18 juin 2013, par le Ministre de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales, le 31 Octobre 2012, par «Arrêtés de nomination», dans six ministères. En effet, après deux ans d’études au sein dudit institut, ils sont sanctionnés par des diplômes suivant la filière choisie, à l’issue d’un concours. A ce stade, ils sont promus à des postes budgétaires dans différents ministères suivant leur choix de filières (par les arrêtés de nomination). De ce fait, après leur sortie, la plupart d’entre eux ont déjà fait leur prise de service, et ont par la suite eu des numéros matricules, marquant ainsi qu’ils sont bel et bien des fonctionnaires. Et eux de dire : «les arrêtés de nomination ont été faits selon les lois en vigueur. Pourtant, à notre grand étonnement, le 24 juin 2013, on nous a informé que nous avons eu des sursis à exécution, à l’issue d’une communication verbale».

Lésés. Selon eux, cette décision serait celle du Conseil d’Etat, après que leurs amis qui n’ont pas eu des postes budgétaires (ceux qui n’ont pas été admis au concours) aient déposé une plainte à leur égard, pour cause d’illégalité. Ce qui fait que leur nomination a été annulée puisqu’il y aurait eu des «excès de pouvoir». Devant tout ceci, ces étudiants sortants de l’INFA se plaignent d’avoir été victimes d’un grand malentendu, et se sentent « lésés » par ladite décision.  Ils disent non à l’annulation des nominations. «Nous soulignons qu’il n’y a nullement eu des mauvaises interprétations des textes ». Et de continuer : «certains de nos collègues ont même déjà bénéficié d’une titularisation depuis décembre dernier. Et notre nomination en Adjoints d’Administration est un peu trop tard pour des raisons qui ne dépendent pas de nous. Mais voilà que ce sursis d’exécution y a été ajouté. Ce n’est pas juste ». Devant une telle situation, ces fonctionnaires qui ont été enlevés de leurs fonctions lancent un appel fort à l’endroit des autorités compétentes de l’Etat afin que ces dernières voient de près leurs cas. «Nous ne voulons dénoncer personne, mais demandons en revanche qu’on prête un peu d’attention car l’on ne sait plus où on en est, alors que nous avons tous des familles à nourrir », évoquent ces étudiants.

Arnaud R.

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