Le Conseil d’Administration de la Banque africaine de développement (BAD) vient d’approuver son troisième investissement en fonds propres d’un montant de 40 millions USD, dans le Fonds africain d’investissement dans les infrastructures (AIIF3), un fonds d’infrastructure panafricain à structure fermée géré par AIIM. En effet, l’AIIM est l’un des gestionnaires de fonds d’infrastructure les plus expérimentés d’Afrique. D’après les informations publiées, le Fonds se concentrera sur l’acquisition de positions d’influence notable dans les domaines des routes, des aéroports, des liaisons ferroviaires, des ponts, des ports, de la logistique, de la production d’énergie, de la distribution de services publics et des télécommunications, bref, des priorités pour la plupart des pays du continent, si l’on ne cite que le cas de Madagascar. A noter que l’AIIF3 dispose d’un vaste portefeuille de projets d’infrastructure bancables ou quasi bancables. Après avoir examiné des centaines d’investissements potentiels, AIIM a réduit son portefeuille de projets d’environ 500 millions USD.
Impacts. Pour la BAD, cette approbation annonce son troisième investissement auprès de ce gestionnaire de fonds, après un investissement en 1996 dans SAIF et un investissement en 2010 dans l’AIIF2. « Grâce à cela, la Banque africaine de développement devrait jouer un rôle supplémentaire positif grâce à cet investissement, étant donné que le marché de la collecte de fonds reste très difficile, laissant un rôle important aux IFD », a noté le Conseil d’administration de l’institution. Certes, l’investissement de la BAD garantira que les normes environnementales et sociales les plus strictes soient appliquées à AIIF3. Il sera améliorera également l’importance du fonds, vis-à-vis des entités commerciales et institutionnelles. « En termes de résultats de développement, AIIF3 aura un impact social et environnemental quantifiable et mesurable en soutenant l’accès aux infrastructures d’énergie et de transport en Afrique subsaharienne. Le Fonds soutiendra la création de plus de 1 500 emplois au niveau des projets et renforcera le renforcement des capacités et le transfert des compétences », a indiqué le Groupe de la BAD.
Antsa R.