Le cyclone AVA n’a pas ménagé les infrastructures routières de la capitale.
En l’espace de quelques jours, les rues d’Antananarivo et de ses environs se sont sérieusement dégradées sous l’effet des fortes pluies qui ont persisté pendant plusieurs jours. On assiste dernièrement au début des travaux de réfection de certains tronçons de rues dans plusieurs quartiers d’Antananarivo. Les équipes chargées des travaux sont à l’œuvre, entre autres, sur la route circulaire, au niveau d’Ampandrana, Ankadivato et Anosy, ou encore Andravoahangy, Alarobia et dans quelques autres fokontany où les rues sont en piteux état.
Il reste, toutefois, d’innombrables autres chantiers tout aussi urgents les uns que les autres. En effet, le volume des travaux à effectuer s’avère titanesque au regard de l’étendue des dégâts laissés par le cyclone, la semaine dernière, sans parler des dégradations datant d’avant le passage d’AVA. Le coût de la réfection de l’ensemble des rues d’Antananarivo, si tel est l’objectif, sera forcément conséquent.
Bouchons et usures. Pour le moment, les chantiers actuellement en cours ne représentent qu’une infime partie des travaux à effectuer et ne concernent que les grands axes les plus fréquentés. D’Anosy-Ankadimbahoaka aux 67ha, en passant par Ankadifotsy-Ambatomitsangana, à Manakambahiny, à Itaosy – où le chantier a également déjà démarré – et bien d’autres quartiers, l’état désastreux des rues est à l’origine d’embouteillages à n’en plus finir et d’usures précoces sur les véhicules. Au grand dam des usagers qui prennent leur mal en patience, n’ayant d’autres choix que de tenter d’éviter les nids de poule devenus des nids… d’autruche ! Ou alors, de rouler au pas quand il n’est pas possible de les éviter. D’où les bouchons quasi-permanents, le lot quotidien des Tananariviens.
Hanitra R.