Un fonds initial de 3 milliards de dollars US, pour l’Africa50, est actuellement en cours de discussion entre plusieurs Etats africains et investisseurs traditionnels du monde entier. En effet, ce fonds Africa50 vise à rattraper les retards en infrastructures sur le continent africain. La semaine dernière, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé l’intégration du Programme, qui est une nouvelle solution historique d’investissement, pour accélérer le développement des infrastructures en Afrique. Des actions qui visent également à mobiliser l’économie, stimuler la croissance et promouvoir la prospérité de l’Afrique. Africa50 sera mis en œuvre à partir de son siège à Casablanca Finance City, au Maroc, d’après les informations fournies. A noter qu’Africa50 est structuré comme une entité indépendante à but lucratif et dont les activités concernent exclusivement l’appui aux projets d’infrastructure en Afrique.
Intégral. « Africa50 a une double vocation. Il s’agit de réaliser des profits commerciaux et d’entreprendre des actions qui ont des impacts concrets dans la construction d’infrastructures, pour l’amélioration de l’avenir de l’Afrique », a expliqué le président de la BAD, Donald Kaberuka. En effet, grâce à une approche intégrée, Africa50 investira dans des projets d’infrastructures en Afrique, sur toute une chaîne de valeur, depuis le stade précoce de leur conception, jusqu’à la clôture financière et aux opérations via ses deux secteurs d’activité: financement et développement de projets. En raison de son caractère public-privé, Africa50 aura l’avantage de la rigueur du secteur privé, le pouvoir de la BAD et de l’engagement politique de ses fournisseurs de capitaux qui sont la Banque et les gouvernements africains. Il faut croire que de nombreux pays, dont Madagascar, comptent beaucoup sur ce fonds Africa50, pour relancer leurs secteurs relatifs aux infrastructures et rattraper le retard de plusieurs décennies, par rapport aux pays développés.
Antsa R.