Dans certains quartiers de la capitale, il y a des routes qui sont tellement mauvaises et qui sont pourtant très empruntées par les taxis-be et les particuliers.
Il y a des rues empruntées par des centaines d’automobilistes, utilisées par des taxis-be tous les jours pour servir les citoyens, et qui ne sont prises en compte par personne. Loin des grandes priorités certainement, ou pas dans les premières préoccupations puisque cela fait des mois maintenant que les usagers de ces rues subissent les conséquences de ces routes impraticables. A Ambodin’Isotry, après le long chemin longeant le canal Andriantany, en continuant tout droit pour rejoindre les 67Ha, l’on a l’impression de rouler sur une route secondaire difficilement praticable quelque part à Daraina ou après Vangaindrano. C’est tout simplement impossible : rouler au pas puisque le bitume est tellement endommagé que l’on croirait rouler sur des escaliers. Les taxis-be qui doivent chaque jour prendre cette portion de route semblent déjà savoir comment éviter les pires trous, mais les automobilistes, principalement les voitures légères, tâtent mètre par mètre la route pour ne pas endommager leurs carrosseries. Le soir, les choses se corsent parce qu’avec l’insécurité ambiante dans la capitale, surtout dans cette partie de la ville, rouler doucement peut être dangereux.
Fluidifier la circulation. Les rues dégradées dans la capitale, on en recense pas mal. Certes pas dans le même état puisque dans certains quartiers, les nids de poule sont tolérables. Quoi que, puisque cette saison sèche est l’occasion idéale pour réhabiliter les routes. Ainsi, à Anosy, dans le quartier des ministères, comme à Anosizato, les ouvriers s’activent pour terminer les travaux au plus vite. Cela contribuera à fluidifier les circulations et donc à réduire les heures d’agglutinations durant les embouteillages. Notamment à Anosizato, puisque seule cette route dessert l’axe menant vers la RN1. Encore faut-il que la qualité des matériaux utilisés soit bonne pour durer dans le temps. Comme c’est le cas des routes en béton, qui défient les intempéries et qui ne se dégradent pas. Sinon, les pluies dans les mois à venir détérioreront de nouveau ces belles infrastructures.
Anjara Rasoanaivo
