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lundi, juin 17, 2024
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Infrastructures routières : L’entretien n’est plus une priorité

Depuis quelque décennie, la situation se dégrade. L’entretien et la préservation des infrastructures ne constituent plus apparemment des priorités nationales pour les dirigeants qui se sont succédé s’accordent à constater ces observateurs en marge de la fête de l’indépendance nationale.

22 régions. En dépit des nombreux appuis financiers et techniques dont bénéficie le pays de la part des bailleurs de fonds internationaux, dans le domaine des infrastructures, depuis 54 ans d’indépendance, Madagascar  rencontre des difficultés pour se développer. Cette situation est plus que flagrante au niveau de toutes les communes reparties dans les 22 régions de l’île. Dans la mesure où le développement de ces communes repose entre autres sur ses infrastructures de base. L’on constate malheureusement que pour les responsables qui se sont succédé, l’entretien et la préservation des infrastructures ne constituent apparemment pas des priorités nationales de l’Etat à l’exemple de ces routes à l’entrée de nombreuses principales villes et pire dans les contrées rurales. 80 % des infrastructures hydro-agricoles du pays nécessitent de grosses réhabilitations que l’Etat à lui seul ne peut prendre en charge sans l’appui des bailleurs de fonds classiques. Si ces infrastructures étaient bien entretenues, l’Etat n’aurait pas à débourser beaucoup d’argent et le développement rural n’aura pas trop d’entraves pour l’atteinte des objectifs de la lutte contre la pauvreté

Comités. Dans de nombreuses communes, des comités locaux chargés de la gestion de ces infrastructures ont été mis en place, mais ces comités au bout d’un certain temps se sont avérés inefficaces sans le soutien des collectivités, encore moins de l’Etat dans leurs actions. Un maire d’expliquer que ces comités éprouvent périodiquement un besoin de recyclage pour améliorer davantage leurs savoir-faire, ce qui n’est pas le cas. Ces comités s’avèrent alors dépassés par les évènements. Cet élu déplore la mauvaise répartition des aides dans les communes les plus pauvres pour un développement équitable et harmonieux à la base. Encore faut-il, a conclu notre interlocuteur, que nos dirigeants actuels fassent preuve d’une réelle volonté politique de sortir le pays de l’impasse et par la suite appeler à une prise de conscience générale de la population puisque l’exemple vient d’en haut.

CHAN-MOUIE Jean Anastase

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