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mercredi, juillet 2, 2025
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Infrastructures routières : Les rues de Tanà, de mal en pis

L’état des rues empire chaque jour, devant l’impuissance des automobilistes.
L’état des rues empire chaque jour, devant l’impuissance des automobilistes.

Malgré le début des travaux de réfection des rues de la capitale, les routes qui n’ont pas encore été réhabilitées empirent un peu plus chaque jour, notamment avec la pluie. Puisque de toute façon, il ne semble y avoir rien à faire à part patienter et râler, il faudrait mieux repérer les trous dans les rues des quartiers pour ne pas en payer les frais plus tard.

De pis en pis. Les trous et cratères qui jonchent les rues de la capitale se creusent un peu plus chaque jour, laissant des fosses et des abysses qui détruisent les véhicules des usagers. Il n’y a qu’à voir auprès des garagistes, même ceux des quartiers, qui réparent à peu près les mêmes problèmes. Avec la pluie qui s’abat sur la ville tous les soirs, l’état des rues d’Antananarivo se dégrade tous les jours. A Behoririka par exemple, une portion de route a été réhabilitée, mais celle-ci s’arrête net un peu avant la station d’essence. Résultat, l’état de cette rue est pratiquement impossible. Il en est de même à Antanimena Ankazomanga, où les cratères ont pris la place des bitumes, ne laissant guère le choix aux automobilistes que de rouler au pas et sillonner chaque détail des cratères. Il en est de même pour le grand fossé à Andranobevava, qui a d’ailleurs fait une victime. Bref, malgré le fait que les autorités aient rassuré les automobilistes sur l’avancement des travaux en ce qui concerne la réhabilitation des rues, la population en paie encore les frais.

Prévention. Dans un autre pays, ces accidents et autres dégâts causés par la mauvaise qualité de l’infrastructure publique auraient été de l’ordre de la responsabilité de l’Etat. Mais à Madagascar, le petit peuple reste l’éternelle victime. Ainsi, pour éviter d’être au mauvais endroit au mauvais moment, il n’y a rien de plus que de prévenir. Autant que possible donc, faire des repérages, notamment dans des quartiers dont on n’est pas habitué, car le soir, sans aucune lumière sur les réverbères et donc avec une chaussée plongée dans le noir total, avec la pluie qui tombe à verse et l’eau qui monte très vite et dangereusement, on ne sait plus sur quoi on roule, d’autant plus que personne, et encore moins les agents de la commune, n’irait placer des panneaux, ou au moins des signalisations de danger devant tous ces pièges. Et il faut s’en méfier partout, en roulant au By Pass comme sur le Marais Masay où des gros trous pourraient envoyer valser des véhicules qui oseraient rouler à vitesse moyennement élevée. Mieux vaut donc rentrer avant que les eaux ne montent et que les rues de la capitale deviennent un grand lac.

Anjara Rasoanaivo

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