
Madagascar enregistre une perte annuelle de 100 millions USD, soit plus de 365 milliards d’ariary, à cause des risques naturels, des cyclones et inondations. Ces aléas ont de graves impacts sur les infrastructures. Les routes sont les plus touchées.
Les infrastructures doivent désormais être durables et de bonne qualité, selon le ministère de l’Aménagement et des travaux publics. Hier s’est tenu l’atelier de validation des normes pour des infrastructures routières résistantes aux inondations et aux phénomènes géologiques à Madagascar (NIRIPG). Les saisons des pluies ont permis de comprendre que nos réseaux routiers sont très vulnérables aux inondations et aux phénomènes géologiques. « Certains réseaux de transport sont précaires et ont été construits sans tenir compte des risques liés aux aléas naturels comme les crues et les glissements de terrains. En outre, la plupart des infrastructures routières de la Grande île sont fragilisées par le manque d’entretien périodique ou post-catastrophe. Afin de renforcer la résilience des infrastructures routières, le pays dispose d’un Guide de protection routière contre les inondations à Madagascar (GPRCIM) , pour fournir des prescriptions et recommandations sur les travaux routiers. La phase d’essai de cinq ans pour application de ce GPRCIM a expiré et sa mise à jour et sa modification s’avèrent indispensables. Voilà pourquoi cet atelier a été organisé », a indiqué la Cellule de prévention et de gestion des urgences.
Durabilité. Face aux expériences passées, l’élaboration de normes NIRIPG a été initiée dans le cadre de la mise en œuvre du Programme pilote pour la résilience climatique. Selon ses promoteurs, le but de la mise en place de ces normes malgaches est d’assurer la durée de vie, d’accroître la résilience et la sûreté des infrastructures routières contre les dégâts liés aux inondations et aux phénomènes géologiques ainsi que de sécuriser les investissements réalisés dans ce secteur. Le NIRIPG fournit donc de nouvelles prescriptions et exigences purement techniques en matière de conception, de dimensionnement, de construction et de contrôle des travaux en relation directe avec les risques de crues et d’inondations sur les infrastructures routières et leurs zones d’influence directes.
Antsa R.