Suite aux inondations qui touchent différentes régions du pays, l’association Fitia, présidée par la Première dame, n’est pas restée les bras croisés. La délégation de l’association apporte son aide aux populations touchées par ces catastrophes depuis mardi.
A Marovoay, près de 80 % de la population sont dans le désarroi à cause des 20 000 ha de rizières inondés. Un désastre qui demande la solidarité du peuple malgache selon la déclaration de la Première dame, Mialy Rajoelina. C’est donc pour accomplir son devoir que l’association Fitia, accompagnée par divers organismes internationaux et nationaux, s’est rendue sur les lieux en apportant des repas chauds, du Koba Aina pour les enfants de moins de 4 ans, ainsi que des produits de première nécessité (PPN) pour les sinistrés. Cette aide va permettre aux victimes de tenir bon pendant 10 jours. Les packs distribués à chaque ménage comprennent 20 kg de riz, 10 kg de légumineuses, 1 kg de sucre, 1 litre d’huile, du savon, ainsi que des vêtements et des couvertures. En tout, ce sont 1 900 paniers qui ont été distribués dans les 20 sites d’hébergement de Marovoay. Pour cette descente sur terrain auprès des sinistrés, la présidente de l’association Fitia était accompagnée par la représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le représentant résident de l’UNICEF et la présidente nationale de la Croix-Rouge Malagasy.
Des services médicaux mobilisés. Outre les produits et les vêtements, des services de soins ont également été installés dans chaque site d’hébergement à Marovoay. C’est le ministère de la Santé Publique et l’OMS qui fournissent les médicaments sur place. Selon les médecins affectés sur les lieux, les maux les plus fréquents sont la diarrhée et les maladies respiratoires.
Mahajamba. Après les visites à Marovoay, l’équipe de la Première dame a enchaîné sa journée marathon à Mahajamba, où les sinistrés ont également reçu des PPN et des repas chauds. Selon le maire de cette commune, Henry Andrianandrasana : « Mahajamba a l’habitude des inondations en raison de la rupture du barrage qui protège les lieux depuis des années. Cette fois-ci, les dégâts sont dix fois plus graves que ce qu’endure la commune chaque année ». Ce dernier a aussi affirmé que tous les sinistrés ont été déjà évacués soit à Port-Bergé, soit vers la ville.
Anja RANDRIAMAHEFA