Le tarissement de l’eau dans le quartier d’Andohatapenaka se fait attendre, alors que plusieurs habitations se trouvent encore sous les eaux à Andohatapenaka II , III, IV et V. Selon le directeur général du Bureau National de la Gestion des Risques et des Catastrophes (BNGRC), le Général Elack Andriankaja, des motopompes ont déjà été mobilisés pour accélérer le tarissement de l’eau mais leurs efforts ont été vains. Les responsables ont donc décidé d’une autre option et des tentes seront ainsi mises en place sur les lieux ce week-end pour reloger les familles impactées par ces inondations. Le nombre des ménages à déplacer n’a pas encore été déterminé et ne pourra se faire qu’après l’installation des tentes. « Nous sommes contraints d’opter pour cette option puisque le pompage de l’eau nécessite du gasoil et nécessite bien évidemment de l’argent. Mais avec les pluies à répétition c’est peine perdue », argue le Général Andriankaja.
Prévention
Bien que les ménages soient sinistrés, le Général a tout de même tenu à apporter des précisions sur les mesures d’accompagnement après leur déplacement. « Le BNGRC ne prendra pas en charge leur nourriture puisqu’il ne s’agit pas ici d’un incendie ou de maisons totalement détruites. Cependant, nous allons prendre en main la santé des personnes déplacées par le biais des médecins du Bataillon d’intervention rapide de l’Armée pour prévenir la propagation des infections et des virus. Une attention particulière sera également portée sur les installations sanitaires sur les sites », a-t-il précisé. Il a aussi profité de cette occasion pour inciter les habitants de la Haute-ville et des zones qui présentent des risques d’éboulement ou de glissement de terrain à évacuer les lieux.
Narindra Rakotobe