
A Madagascar, les inondations se sont aggravées ces dernières années. Pour les populations, la saison des pluies s’est transformée en un véritable cauchemar.
Les récentes intempéries ont laissé derrière elles un paysage de désolation, avec des maisons effondrées et des vies perdues. Cette situation est le résultat d’une combinaison de facteurs géographiques, structurels et politiques. Récemment, des pluies diluviennes ont frappé plusieurs localités du pays, provoquant des inondations massives dans des districts comme Toliara, Ambatondrazaka, Mahajanga, Vatovavy, Antananarivo ville, Antananarivo Atsimondrano, et les communes périphériques comme Ambohidratrimo et Manjakandriana. Les quartiers de la capitale ont été particulièrement touchés, avec des glissements de terrain et des effondrements de murs de soutènement. Les villes du Centre Ouest et du Sud-Est ont également été placées en vigilance rouge en raison des précipitations intenses attendues.
De fond
Ces inondations sont exacerbées par une situation géographique vulnérable aux cyclones et aux fortes pluies. Les problèmes structurels, tels que le manque d’infrastructures adaptées et les remblais illégaux de zones humides, aggravent la situation. Les politiques publiques, souvent insuffisantes pour gérer ces risques, laissent les communautés exposées aux catastrophes naturelles.
Compétences locales
Pour faire face à ces défis, il est crucial de renforcer les compétences et les moyens des collectivités décentralisées. Cela implique d’intégrer la gestion des risques et des catastrophes dans leurs politiques publiques, en investissant dans des infrastructures résistantes et en promouvant des pratiques de développement durable. En outre, un soutien financier et technique accru pourrait aider à améliorer la résilience des communautés locales face aux inondations récurrentes. Seule une approche coordonnée et proactive pourra réduire l’impact dévastateur de ces catastrophes naturelles. Ce qui constitue un défi majeur à Madagascar.
José Belalahy