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jeudi, juin 5, 2025
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Inscription sur les listes électorales : « Une augmentation inédite de 5,20% », selon la Ceni

La Ceni réitère son engagement de conduire et de garantir un processus électoral transparent. (Photo : Yvon Ram)

« Les présidentielles auront lieu coûte que coûte en 2018 ! ». Ces propos ont été tenus, hier, par Hery Rakotomanana, président de la Ceni (Commission Electorale Nationale Indépendante), lors d’un point de presse relatif aux dernières RALE (Révisions Annuelles des Listes Electorales) à Alarobia. 

Une augmentation inédite.  Justement concernant ces RALE, la Ceni tient entre les mains les chiffres clés de l’année 2017 après l’opération dite de « dédoublonnage ». Ils sont complets et « réjouissants » pour la commission électorale. En effet, 9 124 901 citoyens-électeurs sont inscrits sur les listes électorales cette année si 8 673 465 l’ont été en 2016. Soit une augmentation de 5,20%. Ce taux comble Hery Rakotomanana. D’ailleurs, il l’a exprimée en lançant : « Nous sommes satisfaits de vous informer qu’aucun taux d’inscription sur les listes électorales n’a jamais atteint ce niveau auparavant ». Par ailleurs, il a également noté la contribution des jeunes et des femmes. En 2017, 2 750 031 jeunes se sont inscrits sur les listes électorales si 2 312 982 l’ont été en 2016. Soit une augmentation de 18,90%. Il en est de même pour les femmes recensées au nombre de 4 172 896 si elles étaient 3 979 217 en 2016. Soit une augmentation de 4,87%. A titre de rappel, l’arrêtage définitif des listes électorales aura lieu le 15 avril.

Année 2018. Interrogé sur l’année à laquelle seront organisées les élections présidentielles, Hery Rakotomanana exige que ces dernières auront lieu en 2018…advienne que pourra. « Nous sommes régis, actuellement, par les textes en vigueur dans la mesure où les modifications découlant de la révision du cadre légal des élections ne sont pas encore applicables », a-t-il expliqué. A en croire les ses propos, le respect du droit positif s’impose. « Effectivement, il incombe au gouvernement d’arrêter les dates des élections mais la Ceni, d’après l’article 38, alinéa 7 de la loi la régissant est tenue de veiller au respect des dispositions légales relatives aux élections », poursuit-il. Bon nombre d’observateurs s’interrogent sur la latitude de la Commission Electorale par rapport aux (éventuelles) pressions de l’Exécutif, surtout si ce dernier invente n’importe quel sésame dans le dessein de reporter les présidentielles en 2019. A suivre.

Aina Bovel

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