Ce n’est plus logique d’entendre qu’actuellement où l’on parle d’une décentralisation effective, un district s’occupe une trentaine de communes. Un district dont les ressources, aussi bien financières que humaines n’arrivent plus à prendre en charge les affaires de ces plusieurs circonscriptions administratives assignées à son contrôle. Ce cas est flagrant dans celui du district de Vangaindrano, lequel est composé des 32 communes. Hier, L’association des natifs de la région Manambondro (FIZAFAMA ou FIkambanan’ny Zanaka Ampielezan’ny FAritra MAnambondro) hausse le ton pour réclamer la création d’un nouveau district qui devrait réunir les huit communes composant cette région. Englobées dans le district de Vangaindrano, selon le découpage territorial de la colonisation, ces huit communes ( Amparihy Est, Sandravinany, Fenoambany, Manambondro, Vohimalaza, Marokibo, Mahabe, Sahara (Manambondro, Fenoambany) qui se trouvent dans l’extrême sud de Vangaindrano sont presque oubliées quand on parle du développement. Pire encore le problème d’insécurité, vue sa situation géographique. Certaines communes de cette région ont des frontières communes avec celle d’Ihorombe. Des dahalo en provenance de cette dernière s’y sont facilement introduits pour commettre leur méfait. Cela est possible parce que ces localités ne disposent pas d’ infrastructures de sécurité aux normes requises.
T.M.