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lundi, juin 17, 2024
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Insécurité grandissante : Des éléments de la police retirés du gardiennage privé

Notre constat via notre article de presse semble avoir   été bien considéré par la police nationale. Il mettait en exergue le manque d’éléments sur le terrain, puisque la plupart d’entre eux s’ occupent de gardiennage civil ailleurs. Ce business, juteux pour une minorité au sein de cette organisation, a de vrais impacts sur la sécurité publique. De source sûre, la direction de la police a décidé de retirer une majeure partie de ses éléments pour les réintégrer dans   les services et leur faire faire leurs tâches quotidiennes. L’initiative est bien louable, puisque le manque d’effectif est responsable du regain grandissant de l’insécurité dans la capitale. Depuis deux jours, les noctambules ont certainement remarqué le renforcement des fouilles sur Tana. Les deux roues, surtout les petites cylindrées, subissent des contrôles presque systématiques pour la plus simple raison que ce type de matériel roulant est très utilisé par les malfrats pour assurer leur fuite. L’insécurité à la veille des fêtes de fin d’année est un phénomène qui revient chaque année. Etant en courant de cette réalité, la police se doit de faire face à cette éventualité et anticipe ses actions contre l’insécurité. D’un autre côté, les analyses criminelles concernant surtout les balistiques doivent être renforcées. La base de la lutte repose sur ce point si la volonté de combattre réellement la prolifération des armes à feu demeure encore. A Sabotsy-Namehana comme à Ambalavao-Isotry, des douilles sont régulièrement découvertes. Les premières proviennent d’un tir de kalachnikov version courte. Si la balistique est fiable, il est certainement possible de déterminer la provenance de l’arme. Idem pour les secondes que des malfrats ont utilisé et qui proviennent d’un pistolet automatique . Nous savons très bien que notre île ne produit   pas d’armes et de surcroît des munitions. Il est sûr donc que ces projectiles viennent d’un fournisseur appartenant aux rangs des forces de l’ordre. Vivement une enquête plus sérieuse et dénonciatrice, puisque les gens souffrent trop de l’insécurité. Et si des offres de formation se présentent, celle de l’analyse criminelle constitue un véritable besoin pour nos policiers.
Didi R.

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