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jeudi, juillet 3, 2025
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Insécurité : Le CFM préconise le recours au « Dina »

Le CFM apporte sa contribution à l’instauration du climat d’apaisement dans le cadre des Législatives du 27 mai.

Pour le CFM, l’application du « Dina » constitue une solution à l’insécurité grandissante dans le pays.

Une conférence publique sur les « Soatoavina malagasy » et la refondation a été organisée hier par le CFM (Conseil du Fampihavanana Malagasy) à l’Ecar Faravohitra. Une conférence à laquelle ont participé des représentants du Sénat, de la CNIDH, du HCDDED et ceux des associations des notables ainsi que le Haut Conseiller aux Droits de l’Homme auprès des Nations Unies à Madagascar Omer Calambeu. Le rôle des « Soatoavina malagasy » dans la réconciliation a été débattu au cours de cette conférence animée par le Pr Rafolo et le Pr Razanabahiny Victorine et placée sous l’égide de la Commission Refondation au sein du CFM présidée par Serge Andrianjava. A l’issue de la conférence, le Conseil du Fampihavanana Malagasy a conclu que le mariage entre la loi et le « Dina » constitue la solution à l’insécurité qui n’épargne plus personne à Madagascar ces derniers temps. L’accent a été surtout mis sur l’efficacité du recours au « Dina » dans la lutte contre l’insécurité en  milieu rural.

Acquis démocratiques. D’après le CFM, l’institution du « Dina » permettra au gouvernement de faire participer la population à la lutte contre l’insécurité et la corruption. Par rapport aux Législatives du 27 mai prochain, le Conseil du Fampihavanana Malagasy vient de mener avec les membres de la CENI une éducation citoyenne au niveau des chefs-lieux des régions. Une éducation citoyenne qui lui a permis de prêcher l’apaisement et les « Soatoavina malagasy » à l’endroit de ceux qui se présenteront aux prochaines élections. Le respect mutuel entre les candidats députés a été évoqué par les réconciliateurs. Par ailleurs, le Conseil du Fampihavanana Malagasy aspire à ce que les acquis démocratiques constatés à l’issue des dernières présidentielles soient préservés avant, pendant et après les Législatives du 27 mai. La préoccupation du CFM s’explique par les enjeux hautement politiques des prochaines Législatives. A un mois de ce scrutin, l’effervescence est déjà au rendez-vous dans la classe politique.

Importantes missions. Visiblement, le Conseil du Fampihavanana Malagasy ne cesse de prouver son utilité depuis les dernières présidentielles. Ces derniers temps, le CFM accompagne la CENI dans une mission d’éducation citoyenne. Lors des dernières présidentielles, il a proposé une Charte de bonne conduite des candidats, mais les « grands candidats » n’y ont pas adhéré. Actuellement, le CFM essaie d’apporter sa contribution à la préservation des acquis démocratiques dans le cadre des Législatives du 27 mai. Le sort de cet organe constitutionnel reste cependant incertain depuis l’accession au pouvoir d’Andry Rajoelina qui a annoncé durant sa campagne électorale la suppression du Sénat, actuellement mis en veilleuse depuis l’adoption de la loi d’habilitation autorisant le président de la République à légiférer par voie d’ordonnance. Quoi qu’il en soit, la feuille de route de 2011 et la Constitution de la Quatrième République attribuent au CFM d’importantes missions pour des véritables alternances démocratiques dans le pays.

R. Eugène

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