
La série de grève se poursuit. Ce jour, c’est au tour du personnel de l’INSTAT (Institut national de la statistique) de lancer la leur. « Plusieurs irrégularités dans la gestion de cet établissement nous poussent à lancer cette grève d’avertissement. En effet, le paiement de nos salaires connaît toujours un retard. Nous n’avons pas encore perçu jusqu’ici le salaire du mois de juin. En outre, les cotisations CNAPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) sont prélevées des salaires des employés contractuels, mais n’ont pas été versées, depuis 2012. A cela s’ajoutent les impayés sur les frais de scolarisation pour les enfants des employés, pour l’année 2014. Nous comprenons que l’Etat puisse avoir des difficultés financières et que l’on ne peut pas faire une dérogation spéciale pour régler ces impayés, mais il faut aussi préciser que l’INSTAT est un EPIC (Etablissement public à caractère industriel et commercial). Il dispose donc de ressources propres issues de la commercialisation de données statistiques, les produits issus de la délivrance de cartes statistiques, etc. Mais on ne sait pas où vont ces ressources. Comme si elles n’existaient pas », a déclaré Roland Raberisaona, président du SAPS (Syndicat autonome des personnels de la statistique). A noter que le personnel de l’INSTAT comprend les fonctionnaires et les employés contractuels, et tous participent à la grève, d’après le président du syndicat.
Antsa R.