Quatre-vingt-onze étudiants de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo ont obtenu leur diplôme de Licence. La majore de promotion a obtenu la moyenne de 15,57/20.
Après avoir affronté de nombreuses difficultés, la promotion « Iriavo » de l’Institut Confucius de l’Université d’Antananarivo (ICUA) a obtenu son diplôme de Licence en Langues et Cultures chinoises, hier. 91 étudiants de cette promotion ont obtenu leurs diplômes. Un moment émouvant pour Ornella Lock Vavy âgée de 23 ans, la majore de cette promotion. Elle s’apprête à entamer un nouveau chapitre de sa vie puisqu’elle va poursuivre ses études en Chine pour les deux années de Master. « Je suis heureuse, c’est la concrétisation de trois années d’efforts. Au-delà de l’apprentissage de la langue proprement dite, la compréhension des caractères est très importante pour pouvoir apprendre la langue chinoise », témoigne-t-elle. A rappeler qu’Ornella Lock Vavy n’est autre que la championne nationale de la 23ème édition du concours « Pont vers le chinois » et qui devrait représenter Madagascar en Chine.
Niveau
En tant que grande puissance mondiale, la Chine ouvre ses portes en proposant de nombreuses coopérations. Les débouchés de cette formation permettraient aux étudiants de s’épanouir dans le monde du travail en devenant des interprètes, guides, enseignants…La complexité de la culture et de la langue chinoises les a rendues inaccessibles au plus grand nombre et réservées à une élite. Mais Prisca Rasoanirina, directeur malgache de l’ICUA, constate que le niveau des étudiants connaît des progrès tous les ans. Pour s’inscrire dans une université chinoise, il faut pouvoir présenter un diplôme HSK. C’est un laissez-passer pour les études à l’étranger. Selon la réglementation du ministère chinois de l’Education nationale, les étudiants étrangers doivent obtenir le niveau 4 du HSK pour pouvoir s’inscrire en Licence et un niveau 5 du HSK pour le Master. « Certains de nos étudiants ont le niveau 5 du HSK. Il y a ceux qui choisissent de s’envoler pour la Chine et ceux qui restent à Madagascar pour collaborer avec les entreprises chinoises », a-t-elle indiqué.
Narindra Rakotobe