Le paysage de l’enseignement supérieur est en pleine mutation, propulsé par la mondialisation et l’essor fulgurant de l’intelligence artificielle (IA). C’est dans cette optique que GSI International a prévu d’entamer une réforme majeure de son approche pédagogique et de son système d’évaluation. Au-delà des cours dispensés en mode hybride, l’institution s’apprête à modifier en profondeur la manière dont elle évalue ses étudiants, privilégiant désormais la pratique et la créativité. « Traditionnellement, l’évaluation universitaire reposait en grande partie sur des examens écrits, mesurant la capacité des étudiants à restituer des connaissances théoriques. Le nouveau système d’évaluation met l’accent sur deux piliers principaux : les projets et les examens oraux », selon Nina Randrianaivo, Directeur Général de cette université. Elle reconnaît que dans un monde où l’IA peut traiter et analyser d’énormes quantités de données, l’éducation doit évoluer pour se concentrer sur des compétences que la machine ne peut pas reproduire : la créativité, l’empathie, la pensée critique et la capacité à collaborer.
Immersion
Cette nouvelle approche place l’étudiant au cœur de son apprentissage. Au lieu de se limiter aux examens standardisés, les étudiants de GSI International seront désormais évalués sur des projets concrets. Cette méthode leur permettra de développer non seulement leurs compétences techniques, mais aussi des aptitudes essentielles comme le travail d’équipe, la résolution de problèmes et la pensée critique. « Dans le cadre de leur cursus, les étudiants sont tenus d’effectuer un voyage d’étude dans l’une de nos universités partenaires en Malaisie, à l’île Maurice, à Dubaï ou en Chine. Ce séjour obligatoire leur permet de s’immerger dans les pratiques et les expériences des pays développés. L’objectif est qu’ils puissent, une fois leurs études terminées, appliquer ces connaissances pour contribuer au développement de notre propre pays », renchérit Nina Randrianaivo.
Narindra Rakotobe
