Au moins 35 personnes sont mortes, et des dizaines de milliers sont sinistrées, selon le bilan provisoire du BNGRC après les fortes pluies dans quelques régions. Le nombre des sites d’hébergement a été multiplié et s’élève actuellement à 63 pour le Grand Tana.
Le bilan des fortes pluies de ces dernières 48 heures s’est alourdit. Le nombre des personnes qui ont succombé s’élève actuellement à 35, d’après le rapport provisoire émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). C’est dans la région Analamanga que l’on a enregistré le plus grand nombre de décès avec 26 morts, 7 dans l’Alaotra Mangoro et 1 autre pour Matsiatra Ambony. L’effondrement des maisons, le glissement des murs de soutènement ou encore les crues ont été pour la plupart à l’origine de ces décès.
Sinistrés. Outre les pertes en vie humaine, les intempéries ont laissé des séquelles dans les

régions ayant enregistré de fortes pluies. Les précipitations abondantes avaient fait 62 112 personnes sinistrées réparties dans 7 régions du pays dont Analamanga, Sofia, Matsiatra Ambony, Atsinanana, Boeny, Alaotra Mangoro et Diana. 36 657 d’entre elles ont été déplacées et réparties sur 65 sites d’hébergement dont 63 pour le Grand Tana qui reste l’épicentre des dégâts. C’est à l’Académie nationale des sports (ANS) Ampefiloha que l’on enregistre le plus grand nombre de sinistrés dont le nombre s’élève à 5 544, 3 629 pour le gymnase Mahamasina et 2 892 pour le gymnase couvert d’Ankorondrano.
Activités. Le BNGRC collabore avec plusieurs entités pour la prise en charge des sinistrés. Il y a entre autres le ministère de la Santé publique qui effectue une sensibilisation sur la vaccination au niveau des sites par les agents communautaires et le recensement des cibles. Chaque Centre de santé de base (CSB) s’organise pour la stratégie au niveau de chaque site. Le site ANS Ampefiloha a pu organiser une séance de vaccination depuis le 23 janvier. La distribution des kits scolaires est également envisagée après la collecte des informations concernant les enfants déplacés dans les sites.
Narindra Rakotobe