
C’est la catastrophe à Betafo, personne n’a vécu pareille débâcle. Samedi, de gros grêlons se sont abattus sur la ville et ses environs, occasionnant de grosses pertes pour l’agriculture locale. Tout a été détruit. Toutes les cultures incluant les bananiers. Le légendaire cresson du coin est devenu un tas de feuilles. Même les poissons sont morts à cause du froid puisque de la grêle était encore visible le dimanche matin. C’est dire la violence de ces intempéries !
Après la canicule de vendredi où le thermomètre affichait les 30°C, Betafo a eu droit à ces gros grêlons accompagnés d’un vent très violent au point d’abattre les poteaux de la Jirama menant vers le village d’Andranomafana.
Un village qui associe cet incident à un signe du destin car en venant remettre en place les trois poteaux abattus, les employés de la Jirama ne pouvaient éviter les doléances de la population venue réclamer l’absence d’électricité alors que le poteau le plus proche se trouve à moins de 50 m du croisement vers la station thermale.
Et comme un malheur ne vient jamais seul, les pluies sont apparemment en avance au point de bouleverser le calendrier de réparation de ce nid d’éléphant devenu une mare aux canards à Ampahatrimaha, sur la RN 34 entre Betafo et Antsirabe. A cette allure, cette route nationale reliant Morondava deviendra impraticable.
Les promesses faites par le ministre responsable, il y a dix jours, constituent-elles alors une farce qui ne serait pas forcément du goût des riverains?
Clément RABARY